LE JOUEUR DU MOIS
Maxime Ollivier, 27ème année au RC Fléchois
Il a signé sa première licence en 1993. Toujours resté dans son club de cœur, Maxime est l’un des leaders de l’équipe 1 qui évolue en R1. Amoureux du Foot, de son maillot mais aussi grand supporter du FC Barcelone. Franc, direct, ce Conseiller en Patrimoine à la Caisse d’Épargne espère très vite reprendre la compétition qui lui manque actuellement.
Comment se passe cette saison ?
Elle avait bien démarré, avec 2 victoires et un nul. Notamment une victoire 4-3 contre Château-Gontier, à l’arraché en fin de match alors que le score était de 3-3. Cette foi là je n’avais pas marqué mais l’important c’est la Gagne.
Puis est arrivé le couvre-feu… Fini les entrainements à 19h…. Fini aussi les matches…. On s’entretient tout de même pour la suite.
Comment définir votre jeu ? Quels sont vos points forts ?
Je joue numéro 9, j’aime le jeu rapide vers l’avant. Mon point fort je dirais le mental, car on me connait pour ne jamais rien lâcher, être toujours à fond. J’aime encadrer les jeunes et faire jouer les autres. J’aime aussi faire les passes décisives, aussi importantes que les buts (voire plus).
Un bon souvenir ?
Y en a tellement…. L’un me tient plus à cœur que d’autres : un match de Gambardella contre le FC Nantes, en 32ème de finale, une belle perf de notre équipe en 2004. On en avait pris 6…. Mais bon on avait joué contre une grande équipe, notamment Claudiu Keserü, qui en avait mis 3 ce jour-là. Il a d’ailleurs fait une belle carrière avec 38 sélections en équipe de Roumanie (13 buts). C’est l’année ou le MUC 72 avait battu en finale le Nîmes Olympique.
Joueur préféré : Lionel Messi
Club préféré : FC Barcelone (un match au Camp Nou)
L’ENTRAÎNEUR DU MOIS
Allan Lemétayer : « la valeur technique est essentielle »
Formé au club d’Ernée, Alan Lemétayer est arrivé au RCF en 2002 comme joueur. Il joue à haut niveau jusqu’en 2013, complétant ainsi son activité professionnelle en tant que Prof d’EPS. Adjoint de Franck Guillier depuis 2016, il est devenu co-entraineur de l’équipe fanion pour cette saison 2020-2021. Nous faisons le point avec lui sur une saison bizarre, entre espérance d’un redémarrage et inquiétude sur le manque de possibilité pour tenir son groupe à un bon niveau physique.
Comment se passe cette sale période pour les compétiteurs que vous êtes ?
Nous sommes tous en manque…. Ce n’est pas évident car nos joueurs travaillent la journée et le soir c’est couvre-feu…. Nous n’avons qu’une séance d’entrainement le samedi, avec un complément le mercredi en distanciel pour travailler le physique, le gainage. Le niveau physique a forcément baissé, il faudra refaire une préparation quasi de 0 si nous reprenons les matches à moyen terme.
Quels sont les freins au maintien en N3 ?
Indéniablement nous pâtissons en Sarthe d’un bassin de population moins large que les autres départements de la région. Mais on doit aussi habituer les joueurs à un niveau d’exigence technique supérieur, afin de ne pas être surpris quand on monte d’un cran. Cela implique des séances d’entrainement on essaye d’être très exigeant sur l’aspect technique : la qualité des passes notamment, mais aussi l’intensité dans les enchaînements.
Vous jouez dans quel système ?
Du fait d’un manque de défenseurs latéraux, nous jouons en 3-4-3. Ce système est moins défensif que le 3-5-2, même si un système tient surtout dans l’animation qui en est faite. Pour remédier à certains manques de joueurs spécifiques, nous travaillons à les former, en mettant l’accent sur les équipes de jeunes U15 et U17. L’objectif est que chaque année, un joueur ou deux issus de la préformation viennent postuler à intégrer le groupe 1. Le couvre-feu a comme avantage que je peux participer aux séances des U17 et des U15.
Joueur préféré : Patrick Vieira pour son état d’esprit de compétiteur.