Journée découverte du métier de maroquinier

PHILIPPE ROSSI : « ON NE SE POSE PLUS DE QUESTIONS, ON AVANCE »

Le cross est très apprécié des cavaliers et des spectateurs. Photo Les Garennes

Situé à 10 minutes du Mans, le Pôle européen du cheval n’en finit pas d’innover en organisant de nouvelles manifestations. Grande nouveauté cet été où s’y déroulera la première édition de l’Open Amateur, un championnat de France qui regroupera les trois disciplines olympiques et le hunter. Rencontre avec Philippe Rossi, le président fondateur du site, qui parle de son « travail d’une vie ».

Qu’est ce qui a changé ces deux dernières années au Pôle européen du cheval ?

Philippe Rossi.  En début d’année 2022, on a refait la piste centrale (la piste rouge), et la détente. On a tout remis à plat avec une belle qualité de sable (sol Toubin & Clément). Cela nous permet d’organiser des épreuves de haut niveau, notamment en dressage. Nous avons aussi agrandi notre espace résidentiel avec des roulottes supplémentaires. 

En 2021, nous avons renoué avec succès avec les concours complets d’équitation. Cela faisait plus de dix ans que nous n’en avions pas organisé. Avec notre équipe, nous avons construit plus de 150 obstacles. 

La pandémie est maintenant derrière vous ?

Tout s’est arrêté pendant la pandémie comme partout. Et après, cela a été le yoyo. On a d’abord eu le droit d’organiser des épreuves pour les pros, mais pas pour les amateurs. Ensuite, on a eu la rhinopneumonie (maladie des chevaux). Puis cela a redémarré avec les amateurs, et enfin avec les clubs. Depuis septembre dernier, les concours sont bien repartis.

Et cette année 2022, comment a-t-elle débuté ?

Plutôt bien. Les chiffres sont sensiblement les mêmes qu’avant la pandémie. L’activité est soutenue dans les trois sports (concours de saut d’obstacles, dressage et concours complet d’équitation). 

Au concours CSO Harcour (Saut d’obstacles), en avril, nous avons eu les mêmes chiffres que l’an dernier, près de 6 000 engagés et 15 000 visiteurs sur 5 jours. Le concours Harcour se décline désormais dans les trois disciplines olympiques. L’an dernier, nous avons rajouté le dressage et cette année, nous avons proposé, en plus, le concours complet Harcour qui s’est tenu fin mai. Ce sont des moments forts, très attendus par les cavaliers.  De nombreuses animations viennent se greffer aux différentes épreuves.

Avec notre parcours de cross que nous avons encore amélioré, nous avons pu organiser en mars un concours complet international 3 étoiles (CCI***), un 2 étoiles (CCI**), format long et format court, et un CCI* qui ont été bien suivis.

En dressage, comme l’an dernier, nous avons accueilli un concours international 4 étoiles (CDI ****) et un concours international Jeunes.  

Quels sont les projets immédiats ? 

Cet été, en juillet,  l’Open de France amateur dans les quatre disciplines (saut d’obstacles, dressage, concours complet et hunter) se tiendra ici, au Pôle européen du cheval. C’est une grande première. C’est un nouveau rendez-vous créé par la Fédération française d’équitation (FFE) pour redynamiser la filière amateur. C’est la première fois que les quatre disciplines  et les meilleurs cavaliers amateurs français seront réunis sur un même site. Ce sera un gros événement sportif.  Mais aussi un grand moment festif. Et pour les spectateurs, l’entrée est comme toujours gratuite.

Côté travaux, nous avons en projet la réfection de la piste bleue, une complète remise à plat avec du nouveau sable.  Et nous avons déposé un permis de construire pour agrandir les boutiques Beverly et Harcour et pour mieux installer les photographes « Les Garennes ». 

Et vous, comment vous sentez-vous ?

Je suis très content de retravailler.  Pendant la période Covid, j’ai trouvé le temps long, l’équitation, comme tous les sports, a été très impactée. Cela nous a bien déstabilisés. Mais là,  on est bien reparti. On retrouve l’activité d’avant, on ne se pose plus de questions. On avance.

Combien avez-vous de salariés sur le site ?

On a 26 ou 27 salariés et on devrait arriver à 30 très prochainement, comme avant la Covid. 

Et la retraite, vous y songez ?

Je vais avoir 60 ans. Mais franchement, je ne pense pas à la retraite pour le moment. J’aime ce que je vis avec mon équipe. Je ne vois pas le temps passer. Le Boulerie Jump, c’est le travail d’une vie. La retraite, ce n’est pas encore un sujet, c’est trop tôt. (sourire).

Philippe Rossi, président fondateur du Pôle européen du cheval : « J’aime ce que je vis avec mon équipe ».

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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