Conforté par le très bon début du SUV Seal U DM-i, BYD étoffe son offre PHEV (Hybride rechargeable) en France avec cette berline familiale que nous avons essayée en version Touring (Break). Présentée au salon de Munich, cette merveille de technologie présente le double avantage d’une consommation raisonnable couplée à une foultitude d’options qui en font déjà la championne de la catégorie, à un prix incroyable de moins de 40 000 € pour le modèle de base. BYD le Mans nous a proposé une version suréquipée (finition Comfort Lite) un peu plus chère à 46 090 €. Vous découvrez peut-être BYD à travers cette page, l’actuel leader mondial des ventes de voitures électriques, devant Tesla excusez du peu !

Seal 6 DM-i, une techno hybride rechargeable à part
Dans la galaxie du géant chinois (déjà dix modèles au configurateur en France et cent points de vente prévus pour la fin de l’année), la Seal 6 Touring est le premier break hybride de BYD. De grande taille, avec une longueur de 4,84 m, son prix et sa présentation le positionnent pourtant face à la Peugeot 308 SW hybride rechargeable. Notre modèle d’essai est la version dotée de la grosse batterie, qui permet une puissance combinée de 212 ch. La masse de cette version (1 805 kg à vide) pourrait calmer bien des ardeurs. Mais, grâce à la propulsion électrique, la Seal 6 est toujours vaillante. Mieux : la performance est délivrée avec douceurgrâce à la boite automatique à variation continue électronique, et la mise en action du moteur thermique se fait pourtant avec discrétion. Il faut dire que le fonctionnement est différent de ce que l’on trouve ailleurs. Ici, la prépondérance du moteur électrique (un synchrone à aimants permanents de 197 ch) est évidente, alors que le moteur thermique (un quatre-cylindres de 98 ch) sert la plupart du temps de générateur pour fournir l’électricité nécessaire à la propulsion électrique. Ainsi, jusqu’à 70 km/h, la Seal 6 n’évolue qu’en électrique et son autonomie (hors essence) est de 101 km, en valeur mixte WLTP.

Une autonomie intéressante
Outre le recours à des batteries LFP (Lithium Fer Phosphate), sans métaux rares, les plus sûres au monde, on trouve parmi les particularités de cette technologie hybride BYD DM-i, un fonctionnement soit en série, soit en parallèle, selon les besoins, censé optimiser l’efficience. Et aussi, le fait que puisque la batterie se recharge automatiquement, en permanence, il n’est pas indispensable de la brancher pour la recharger ; un comble pour un modèle hybride rechargeable ! Côté consommation de carburant, celle-ci varie de zéro, en mode full-électrique, à plus de 7 litres si l’on souhaite préserver au maximum la charge et que la jambe droite se fait pressante. Lors de notre parcours d’essai effectué dans l’agglomération mancelle, notre moyenne réelle s’est établie à 5,2 litres aux 100 km. De quoi accomplir largement plus de 1 200 km entre deux ravitaillements grâce au grand réservoir de 65 l.
Un grand coffre et une liste pléthorique d’équipements : c’est Noël avant l’heure !
Le hayon (électrique en série) s’ouvre sur un coffre de 500 l banquette en place ou de 1 535 l avec les dossiers rabattus. La forme bien carrée de la soute facilite son chargement, tandis que le plancher plat de la configuration « break » s’avère pratique. Mention spéciale aux poignées présentes dans le coffre et destinées à rabattre les dossiers. Quant aux équipements, il y a 3 niveaux : Boost (hayon électrique, Caméra de recul), Comfort Lite (Toit ouvrant, Recharge induction, Caméra 360°, Volant et sièges chauffants, 8 HP) et Comfort (Écran d’infodivertissement 15,3 pouces).
En conclusion, cette BYD offre un ensemble de qualités – parmi lesquelles son habitabilité, son confort et sa sobriété – qui la rendent particulièrement attractive au tarif de 39 990 € pour la version de base. De quoi en faire une redoutable concurrente, non seulement de ses rivales directes, mais aussi de celles du segment supérieur.
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