La génération 2000 féminine représente à merveille cet essor du Foot féminin. Nous avons rencontré Élodie Jubault, une battante passée par Le Mans FC et la section sportive, avant de faire les beaux jours du club de Spay, où elle excelle en tant que joueuse mais aussi coach (U16 filles et U9 garçons), sans oublier son travail chez Quality Fruits à Ruaudin. Une femme très active en somme.
Comment es-tu arrivée au foot ?
Ce sont des proches qui m’ont inscrite sans me le dire. J’aimais jouer au ballon mais de là à entrer au Mans FC…. Et 6 années sont passées avec de bons souvenirs comme ce tournoi U13 à Quimper contre une flopée de clubs pro : Lyon, Montpellier, Oslo (Norvège)… Ensuite j’ai fait un passage sur Ruaudin (2 ans) avant d’arriver sur Spay l’an dernier.
Comment caractériser ton jeu ?
Je joue N°10 en soutien de l’avant-centre. J’aime courir, je joue des deux pieds, je tire les corners, et depuis peu quelques coups francs (victoire 3-2 cette saison contre Sablé avec un coup-franc direct). A Spay le coach Raphaël Cholet nous demande de faire courir le ballon, c’est mieux car les matches durent 2 x 45 mn et c’est exigeant physiquement. L’important c’est de faire une bonne préparation, et dans ce cas nous joueuses arrivent à tenir sans problème.
Une saison tronquée par la crise sanitaire…
Oui on ne s’entraine plus que le dimanche matin… Avant nous avions 2 entrainements + les matches…. Dommage car nous avions bien démarré : après une défaite contre Le Mans FC, nous avions enchaîné par 2 victoires et un nul. Notre poule comporte de belles équipes avec Saumur, Angers, Le Mans, Sablé… On va repartir à la rentrée avec une grande envie, nous avons 2 équipes féminines à Spay pour 40 joueuses : une en Régional 2, l’autre en district.
Joueuse préférée : Amandine Henry (Lyon)
Club préféré : Olympique Lyonnais
Olivia, arbitre de football et un seul objectif : l’équité.
Sans arbitre pas de matches…. Et pour ce numéro spécial Femmes Sarthoises, nous avions à cœur de vous présenter Olivia, femme pétillante du Foot Féminin en Sarthe. Elle privilégie la bonne humeur, et apporte une nouvelle dimension à l’arbitrage : l’humanité et la bienveillance. Pour le plus grand plaisir de son club « Union Le mans Sud ».
Peux-tu nous présenter ta fonction ?
Tout commence par une formation théorique où il faut apprendre les règlements par cœur (moi c’était à La Milesse). Puis on enchaine avec des situations de jeu. On apprend à se placer, à siffler (ils sont différents selon les situations) et on nous sensibilise à transmettre l’esprit du sport : fairplay, respect… Je dois dire que je prends encore plus de plaisir à arbitrer qu’à jouer… 😉
Les arbitres féminines arbitrent hommes et femmes ?
Oui j’ai arbitré pendant 2 ans et demi, la plupart des dimanches, essentiellement des hommes en D4 puis en D3. J’aimerais monter encore un peu mais la C19 nous a tous freiner dans notre évolution…. J’ai aussi arbitré le soir en matches de foot en salle. Il y a franchement un grand respect : je ne suis pas là pour faire la loi, juste là pour que les matches se déroulent bien et qu’on passe toutes et tous un bon moment de sport.
Pas trop dur de prendre des sanctions ?
J’ai déjà mis quelques cartons rouges… Essentiellement quand on sent de la violence déplacée car nous sommes là pour protéger les joueurs. Quant aux penalties, je ne regrette jamais mes décisions, toujours prises de bonne foi sans considérations partisanes. Et s’il peut m’arriver de me tromper, et que je sens un consensus pour revenir sur une décision, je reviens dessus. La diplomatie est aussi une composante de la fonction arbitrale. Il faut savoir supporter la pression, notamment sur les matches à enjeux de montées / descentes, et là c’est bien d’avoir des arbitres de touche qui soient des officiels, car les appréciations des joueurs sur la touche peuvent être partisanes….
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