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JOËL LE BOLU, MAIRE DE LA CHAPELLE-SAINT-AUBIN : LE GOÛT DES AUTRES

Le rôle de maire de petite commune est essentiel à notre vie quotidienne. Depuis les lois décentralisatrices, leur pouvoir s’est considérablement accru, avec une plus grande marge d’action et de décision, mais aussi de « technicité », principalement à l’échelle intercommunale. Nous avons rencontré le maire de La Chapelle Saint-Aubin, Joël Le Bolu, un breton de souche qui nous présente sa commune et nous parle de cette Zone Nord, qui compose une grande partie de cette petite commune prospère du nord de l’agglomération Mancelle.

Une petite commune en bonne santé

Des 20 communes de Le Mans Métropole, La Chapelle-Saint-Aubin est avec 593 hectares la plus petite après Coulaines. Forte de 2 333 habitants, la bourgade abrite de belles infrastructures sportives et culturelles (Centre Culturel St Christophe de 300 places) qui profitent bien au-delà de ses habitants, notamment pour le sport où 1800 adhérents y pratiquent une activité. Le maire nous accueille avec son sourire légendaire, habité d’une certaine sérénité puisqu’à 72 ans il a décidé de passer la main et de ne pas se représenter aux municipales de 2026. Ce féru d’Histoire est très fier d’avoir administré cette petite ville au riche passé sur 2 mandats. En effet, il est intéressant de rappeler que la Chapelle-Saint-Aubin a connu son heure de gloire en 1944. Le village fut en effet traversé par les armées de Libération ; le futur maréchal Leclerc, à la tête de la 2eDB, y séjourna pour une nuit, le temps que les troupes de sa division traversent la Sarthe sur un pont construit par le génie militaire américain reliant Saint-Pavace. Le 9 août 1944 le général Philippe Leclerc de Hauteclocque fit chanter un Te Deum dans l’église de la Chapelle-Saint-Aubin. Quant au principal fait d’arme de Joël Le Bolu, qui a fait l’essentiel de sa carrière dans la police nationale, « à mon arrivée il n’y avait que 3 médecins, ils sont 7 dorénavant ! ». La construction d’un centre dentaire occupé par 2 dentistes, ainsi qu’une pharmacie, complètent l’offre médicale de premier plan. 

Une zone commerciale et industrielle extrêmement dynamique

La Chapelle-Saint-Aubin, c’est aussi une activité économique de premier plan : pas moins de 80 commerces et artisans, 55 entreprises. « Je suis client de Auchan et de la galerie marchande, je mange à Old Wild West ou à l’ardoise du Mo’mans, je profite de cette zone dynamique où l’on peut acheter, manger, s’amuser » explique Joël Le Bolu. Cette bonne situation financière a permis à la collectivité d’investir dans une nouvelle mairie (3 millions €) sans recours à l’emprunt. Il faut dire que sa commune appartient au club très restreint des villes sarthoises qui ne touchent plus aucune dotation de l’État. « Cette dotation est allée decrescendo depuis mon arrivée comme élu en 2008 ». Notre politique d’investissements profite à d’autres qu’aux Capellaubinois. Joël Le Bolu résume en une formule de fait, nous pratiquons une forme de péréquation spontanée. Riche, mais généreux dans une démarche défendant avant tout l’intérêt général. Joël Le Bolu est aussi Vice-Président de Le Mans Métropole et Président de l’entité qui chapote les transports en commun dans l’agglomération. « Nous prévoyons l’extension d’une ligne de bus pour mieux desservir la zone Acti-Nord en 2026, notamment pour les étudiants d’Aforem qui en ont grandement besoin » précise-t-il. L’intérêt général comme un leitmotiv.

Joël, si vous étiez… vous seriez… : 

Un politique ? Charles de Gaulle

Un  acteur ? Jean Gabin

Un chanteur ? Éddy Mitchell

Un chef d’entreprise ? Yann Constans

Un écrivain ? Henri Amouroux

Un sportif ? Zinédine Zidane

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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