ÉLODIE NIVELLE :  UNE CHAMPIONNE DE PING BIEN DANS SES BASKETS

Elodie Nivelle compose une belle équipe mancelle en compagnie d’Haruna Sugita (Japon, classée n°21 France), Li Samson (n°36), Ekaterina Fisher (Russe, n°50 France) et Claire Clavier (n°117). Elles viennent de monter en Pro A et vont jouer le maintien en play-offs au mois de février, probablement contre le club de Schiltigheim (67). Élodie Nivelle (n°74 France) c’est d’abord un sourire, une énergie qui a trouvé son club de cœur, après une dizaine d’années à voyager entre Niort, Toulouse et Nantes. Nous l’avons interviewée avant un entrainement au Mans où elle a trouvé son équilibre entre sa passion pour le tennis de table, son travail de comptable et sa vie privée sur Spay.

Quel est votre parcours ?

J’ai démarré le ping à Périgné (79), mes parents habitaient à côté de la salle des sports. Vers 10 ans je me suis concentré sur ce sport et à 14 ans je suis entré au sport études de Niort. Je m’entrainais beaucoup ce qui m’a valu d’intégrer l’équipe de Niort à 17 ans, le club passant de la N2 à la Pro A en quelques années. Puis mes études m’ont amené à Toulouse en Pro B, avant un retour dans l’ouest où je me suis installée après mes études à Nantes, jouant pour le club vendéen de Beaufou en N1. En 2021 ma coéquipière Claire Clavier m’a parlé du projet au Mans, club que j’ai rejoint d’abord comme joueuse, puis définitivement j’y ai déménagé à l’été 2023. Je ne regrette rien car ces 3 années de compétition au Mans m’ont redonné la passion du ping.

Comment définissez-vous votre jeu ?

Je suis une attaquante, je joue avec une raquette à 2 plaques backside avec du caoutchouc dense et beaucoup d’alvéoles qui accélèrent les balles. Question point fort je suis plutôt une joueuse physique, question point faible je ne varie pas encore assez mon jeu, mais je m’améliore… lol… Notre entraineur Jérôme Surand nous fait travailler les aspects tactiques et je tente plus de choses en compet’, ce que je n’osais pas faire avant.

Comment se passe cette saison ?

En ce moment je me sens bien. Le niveau est élevé en Pro A, on ne lâche rien avec les filles. Nous sommes avant-dernières mais on vient de battre Schiltigheim qui joue aussi le maintien. Cela se jouera en playdown (barrages) en février en matches aller-retour. Une seule équipe descendra. En tout cas on s’éclate dans ce club on adore l’ambiance des matches dans cette superbe salle.