Nous avons aussi rencontré Yannick Faveur, président du club du Mans, qui nous explique les ingrédients du succès de son club, notamment en féminines avec l’équipe 1 en Pro A, et l’équipe 2 première de N1 ! Le Mans c’est d’abord une ambiance sympa, dont la majorité des 400 licenciés se retrouvent en loisir pour passer de bons moments de sport. Les entrainements compétition mélangent souvent aussi les femmes et les hommes, les générations, Jérôme Surand l’entraineur mettant un point d’honneur à placer la dimension plaisir au sommet de tout.
Présentez-nous votre club ?
Il émane de la fusion en 2017 de l’ASL et de l’ASGM, qui étaient 2 clubs voisins et pour ainsi dire jumeaux : même nombre de licenciés, même philosophie, même niveau (N2-N3). Le projet de création de salle dédiée au ping allait de soi avec un ensemble fusionné et homogène. La construction de la salle a suivi très vite après la fusion (2020), nous donnant un outil d’entrainement extraordinaire. 28 tables à l’entrainement, 16 en compétition. Sans compter le club-house, les vestiaires modernes, les tribunes avec 300 places assises… On est pas mal !
Comment se passe la saison ?
Bien d’un point de vue sportif mais difficile d’un point de vue prévision budgétaire… La Région vient d’annoncer la suppression de notre subvention pour la saison prochaine. Et ce n’est pas une petite baisse, c’est 30 K€ qui sont supprimés du jour au lendemain, c’est donc très brutal car c’est 25% de notre budget attitré à notre équipe féminine de Pro A. Les déplacements vont dans le sud de la France et dans l’Alsace… Il nous faut trouver des solutions par le sponsoring mais le délai va être très court…
Vous conjuguez à merveille sport loisir et compétition ?
Nous avons 60% de nos licenciés qui jouent en loisir, c’est important pour nous cette valeur plaisir. Nous aidons aussi les jeunes compétiteurs à performer grâce à notre filière sport études et 2 collèges au Mans : Saint-Joseph et Vieux Colombier. En tout 16 jeunes allient leur passion pour le ping avec leurs études. Nous avons notamment la jeune Emma Wibaux qui est classée N°8 française de sa catégorie 13-14 ans. Nous avons aussi Clémence Surand et Simon Benize, tous les 2 dans les 16 meilleurs benjamins français. En tout 800 scolaires pratiquent un cycle de tennis de table à l’école. Enfin nous avons des créneaux dédiés au malades atteints de Parkinson et Alzheimer dans le cadre du dispositif « Ping Santé ».