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LE TRIATHLON À LA FLÈCHE ENTRE PASSION, ENDURANCE ET DÉPASSEMENT DE SOI

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Nicolas Gaugain, Président du Club de Triathlon de La Flèche, qui nous a fait découvrir les spécificités de ce sport passionnant et les nombreux avantages qu’il offre à ses pratiquants. Le club, présent depuis 2016, connaît aujourd’hui un franc succès. Avec 150 licenciés, il se divise en trois grandes catégories : les pratiquants classiques et adultes, les jeunes, et une section sport santé, destinée en particulier à un public féminin, axée sur le renforcement musculaire. Nicolas Gaugain nous explique que le triathlon est un sport complet, alliant endurance, force et technique, qui permet à chacun, quel que soit son âge ou son niveau, de progresser à son rythme. Le triathlon est une discipline accessible à tous. Que ce soit pour l’aspect compétitif ou simplement pour le bien-être personnel, les bienfaits sont indéniables. Il améliore la condition physique générale, la santé cardiovasculaire, tout en développant la discipline et la persévérance. Avec un encadrement professionnel et une équipe dynamique, le Club de Triathlon de La Flèche s’impose comme un acteur incontournable du sport local, offrant une belle occasion de découvrir ou redécouvrir le triathlon tout en améliorant sa santé et sa condition physique.

Expliquez-nous le triathlon ?

Le triathlon est un sport qui combine trois disciplines en un seul parcours, offrant ainsi une grande variété pour tous les goûts. Même pour les adultes qui souhaitent débuter en compétition, il existe des distances accessibles. Par exemple, un triathlon peut débuter avec 250 mètres de natation, suivi de 10 km en vélo et 2,5 km en course à pied. Ces petites distances sont parfaites pour les débutants. Ensuite, on trouve des formats plus longs, allant jusqu’à la distance Ironman (voir ci-contre). Les formats varient également selon la distance, avec le format XS étant le plus court, suivi de S, M, L, et enfin l’Ironman. Chez les jeunes, les formats sont similaires, mais adaptés à leur âge et à leurs capacités, offrant des distances spécifiques pour chaque catégorie.

Combien d’adhérents en Sarthe ?

Nous avons dépassé les 800 licenciés en Sarthe, avec Le Mans en tête, suivi de près par La Flèche. À La Flèche, nous disposons de plusieurs sites d’entraînement, qui varient en fonction de la période de l’année. En hiver, nous nous entraînons dans la piscine de l’Illébulle et celle du Pritanné militaire. Lors de la saison estivale, bien que nous continuions certaines séances en piscine, nous privilégions l’entraînement au lac. Pour la course à pied, en hiver, nous nous rendons au stade Bouchevreau, et dès le printemps, à partir d’avril, nous allons courir au lac de la Monnerie. Quant au vélo, nous profitons des routes pour nos sorties.

Quel est le bon âge pour pratiquer ce sport ?

Il n’y a pas d’âge spécifique pour pratiquer le triathlon. Une personne de 25 ans n’est pas nécessairement plus performante qu’une de 35 ans, cela dépend de la distance. Sur des formats très courts, les jeunes ont effectivement un avantage, mais sur des distances plus longues, ce sont souvent des athlètes plus expérimentés qui se distinguent, notamment en Iroman. Le triathlon peut être pratiqué à tous les âges, et à La Flèche, nous avons des adhérents de plus de 60 ans, tandis que le plus jeune a environ 8 ans. En général, les clubs acceptent des enfants à partir de 6 ans, mais ils doivent avoir déjà des bases en vélo et en natation, ce qui facilite l’apprentissage et la prise en main des différentes disciplines.

Alors, qu’est-ce que ce sport apporte concrètement ? 

C’est un excellent moyen de rester en forme et de maintenir une très bonne condition physique. Même si le triathlon est considéré comme un sport individuel, il y a un vrai esprit de groupe à l’entraînement. Et, pour vous donner une idée, moi qui ai pratiqué le football pendant 15 ans, je vois une différence : au foot, une blessure vous met souvent complètement à l’arrêt. En triathlon, sauf en cas de blessure sérieuse, on peut généralement continuer à s’entraîner. Par exemple, si vous avez une gêne en course à pied, vous pouvez tout de même nager ou faire du vélo, car ce sont des sports portés, moins traumatisants pour le corps. D’ailleurs, parmi les licenciés, tout le monde ne cherche pas forcément la compétition. Beaucoup pratiquent simplement pour le plaisir, pour rester actifs et préserver leur santé.

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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