Equifeel et équitation de travail, deux disciplines équestres méconnues qui permettent d’obtenir une meilleure connexion avec son cheval et qui sont enseignées à l’écurie de la Bourrelière à Mareil-sur-Loir. Focus !
« Ici, nous sommes une écurie créée en avril 2009 et axée sur le loisir et le plaisir », précise d’emblée Angélique Bralet, dirigeante de l’écurie de la Bourrelière, installée dans le Sud-Sarthe. Si l’écurie propose l’enseignement des galops classiques, sa particularité c’est d’être une des seules à proposer en Sarthe de l’équitation de travail et de l’equifeel. « D’ailleurs, j’envisage de présenter l’équitation de travail au prochain Salon du cheval d’Angers ».
Du travail à pied ludique
Mais c’est quoi l’equifeel ? « C’est du travail à pied. C’est ludique avec de nombreux exercices : slaloms, reculer, déplacement latéral… et cela permet de créer un lien, une connexion avec son cheval. C’est le savoir éthologique en plus ludique. Si, au début, on travaille en longe et licol, le but c’est d’arriver à faire tous les exercices sans licol en ayant une vraie relation avec son cheval, qui répond sans contrainte. C’est beaucoup de rigueur, de respect l’un de l’autre. C’est très intéressant », explique Angélique.
Conduite et tri du bétail
Quant à l’équitation de travail, c’est une discipline qui se combine très bien avec l’equifeel. « Au départ, l’équitation de travail était utilisée pour la conduite et le tri du bétail. Comme en complet, on va retrouver plusieurs épreuves dans la même journée : des épreuves individuelles, des reprises de dressage, de la maniabilité technique ou chronométrée, un parcours de pays (parcours en terrain varié). C’est une équitation évolutive : à partir d’un certain niveau, on travaille avec une seule main. Il y a des concours, des notes en fonction des difficultés. », poursuit la jeune femme.
52 équidés
L’écurie compte 52 équidés dont 13 poneys. « Tout le monde vit au pré, avec des abris pour l’hiver et des haies pour l’été. Mais nous avons aussi des boxes», convient la coach. Aux côtés d’Angélique, deux collègues autoentreprenurs interviennent à l’écurie : une monitrice qui accompagne notamment les balades et un équicien qui travaille avec des personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi un camping avec des mobile homes. D’ailleurs, les gens qui viennent au camping ne sont pas forcément cavaliers, mais pour eux c’est l’occasion de découvrir le cheval autrement ».
A savoir :
Pour ceux qui veulent découvrir l’équitation de travail, un concours est organisé le 29 juin avec un parcours de pays et un concours de maniabilité où on proposera au cavalier de choisir ses points.
Catherine Gilot
Ecurie de la Bourrelière :
Mareil-sur-Loir
tél 06 86 90 35 45.
Mail : bralet.angelique@orange.fr