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BOULANGERIES ANGE & PHILIPPE LÉVÊQUE : UNE HISTOIRE DE (CO)PAINS

La Zone Nord propose beaucoup de boutiques alimentaires : charcuteries, restaurants, boulangeries… Nous avons rencontré Philippe Lévêque, patron de 6 boulangeries Ange en Sarthe, qui nous explique le concept lancé par son copain François Bultel en 2009. Cette idée de copains est l’un des fondements de cette enseigne qui compte aujourd’hui 290 boulangeries en France. En effet, le concept est né d’une envie partagée des 3 fondateurs qui ont embarqué des amis pour construire ensemble une aventure autour de produits nobles. En 16 ans le groupe de copains s’est agrandi pour devenir un réseau de «franchisés». Du pain et des copains qui ont fait d’Ange le deuxième boulanger de France

Racontez-nous l’histoire de vos boulangeries ?

François le fondateur est un copain d’étude. J’ai suivi de près son lancement avec cette douzaine de potes. Moi j’étais Directeur Commercial chez SOCOPA en Sarthe, et cela me trottait dans la tête de me lancer dans l’aventure… Ce que je fis en 2013 après 3 années passer à préparer notre lancement aux Glonnières, quartier sud du Mans, qui a ouvert en mars 2016. Très vite l’idée de nous implanter dans la Zone Nord est devenue une priorité et nous avons ouvert 6 mois après la boulangerie de La Chapelle Saint-Aubin. Nous sommes passés de 0 à 30 salariés en moins d’un an… Puis est arrivée la boulangerie quartier Batignolles en 2018, celle de Mulsanne en 2020, Coulaines en 2021 et La Ferté-Bernard en 2022. Toutes marchent bien et sont complémentaires : Batignolles se caractérise par une clientèle dès 5h du matin (Zone Industrielle sud oblige), quand celle de La Chapelle Saint-Aubin tourne à plein le week-end.

Sur quels piliers résident le succès de l’enseigne ?

D’abord le caractère artisanal de nos produits. Contrairement à d’autres chaines, nous souhaitons garder la technique artisanale de la fabrication du pain : nous pétrissons, façonnons et cuisons sur place. Nous avons 30 boulangers et 30 pâtissiers/cuisiniers diplômés sur les 6 boulangeries. Nous avons le même matériel que les autres boulangers et nos boulangers démarrent à 3 ou 4h du matin. Mais on se différencie dans la modernité de nos implantations en périphérie, notre style de management, nos offres produits et notre dynamique commerciale. Par exemple nous avons développé la carte de fidélité : nous en comptons 70 000 et 50% de notre chiffre d’affaires est enregistré sur la carte. Nous offrons à nos clients des services en plus et cela nous permet de communiquer avec eux, en ayant à l’esprit de ne pas trop en abuser.

C’est aussi une entreprise familiale et proche des sarthois ?

Complétement puisque ma femme Pascale m’a rejoint en 2019, pour s’occuper de missions administratives et sociales. Valentin notre fils ainé a rejoint Ange en 2022 et gère l’activité «Vente» dans les 6 boulangeries (recrutement des vendeurs, suivi des produits mis en avant et des PLV installées). Notre fils cadet, Nathan, s’occupe lui depuis 2024 de la communication et notamment les réseaux sociaux sur lesquels nous sommes très actifs. Cette dimension humaine et familiale est essentielle pour nous. D’ailleurs nous apportons un soin particulier à défendre les valeurs de l’entreprise et à les «évangéliser» auprès de nos 140 salariés :  transparence, honnêteté, sourire, solidarité, respect, positivité. De même nous avons à cœur de redistribuer nos invendus auprès d’une dizaine d’associations caritatives : Tarmac, Secours Catholique, Restos du cœur, Samu Social, Maraude 72, etc… L’ensemble des invendus représente quand même 100 000 € par an et par boulangerie ! Enfin, nous soutenons 35 associations sportives par des dons en produits ou en mécénat (football, hand-ball, rugby, volley, basket…). Tant dans la gestion de nos collaborateurs que dans le soutien à la vie locale, nous avons un rôle social qui nous tient à coeur. 

Philippe, si vous étiez…vous seriez… : 

Un politique ? Charles de Gaulle

Un  acteur ? Artus

Un chanteur ? Jean-Patrick Capdevielle

Un chef d’entreprise ? François, Patrice et Patricia (Fondateur Ange)

Un écrivain ? Jean-François Kahn 

Un sportif ? Nikola Karabatic

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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