En mêlant l’expérience des deux groupes du BTSA Gestion et Protection de la Nature, on vous partage dans cette page les rencontres que nous ne sommes pas près d’oublier ! Les premières choses qui nous viennent à l’esprit quand on évoque la Guyane ce sont les nombreuses petites ou grosses espèces vivantes avec nous, la météo qui peut s’avérer capricieuse mais pour nous l’une des rencontres les plus atypique est celle avec une personne ayant un grand cœur : Lulu.
Ce fameux Lulu
Tout au long de la semaine Lulu nous préparait tous les jours le petit déjeuner, le repas avec quelques sandwichs aux mélanges atypique et les très copieux repas du soir. Lulu est présent pour profiter de longues soirées animées tous ensembles que ce soit famille, amis ou inconnus ! Tous unis autour d’une table ou d’une piste de danse nous avons été conviés à partager des moments inoubliables ! Au cours de ces moments de partages, nous avons découvert les loisirs des habitants de Saül.
On ne s’ennuie jamais !
Comme annoncé chez notre Lulu, nous avons pu découvrir une façon de jouer aux dominos que nos grands parents ne sont pas près de suivre ! Le principe reste le même, la variante ici est de littéralement de crier des phrases sorties de leurs contextes en français ou en créole puis EXPLOSER le domino sur la table ! Un remplacement des dominos fût nécessaire par la suite. Le vendredi soir nous avons aussi participé à une partie de volley-ball avec les habitants, et nous nous sommes faits rétamer le tout dans des éclats de rires. Dans la semaine nous avons aussi rendu visite à Didier, qui est le producteur de cacao à Saül.
Des rencontres aux sangs froids
Dans la vie de tous les jours en Guyane, nous nous sommes confrontés à une faune curieuse et observatrice. Parmi cette faune les plus présents reste les geckos, les anoures et même les serpents. Le soir nous avons été bercés par les croassements de petites grenouilles, les Scinax des maisons Scinax ruber. Les geckos peuvent nous tomber dessus lors de repas, être agglutinés autour des lumières le soir, venir consommer les papillons tombés au sol ou même se trouver une petite place dans notre hamac. Et pour les serpents ils viennent nous dire bonne nuit devant le carbet (grande case collective).
Un village singulier, Cacao
Durant notre périple, une aventure nous a amené dans un village qui n’a rien à envier à ses homologues Guyanais : Cacao. Ce village est issu des population Hmongs. L’agriculture domine sur ces terres et permet aux habitants de subvenir à leurs besoins en vendant les marchandises durement récoltées. Dans ce village on retrouve un grand entomologiste, Philipe Soler, il gère le micro-musée « Le planeur Bleu » que nous avons pu visiter ! Philipe est un grand passionné d’insectes et nous l’a très bien retranscrit, c’était une expérience enrichissante !
Loin des yeux mais près du cœur
Durant ce voyage nous avons eu la chance de rencontrer des personnes d’origines très variées, Hmongs, Antillais ou encore autochtones Guyanais et formant ainsi une population diversifiée. Chaque ethnie apportant sa richesse à la Guyane, cela se ressent lorsque nous avons pu déambuler dans le marché à Cayenne. Nous avons été transportés entre les odeurs de nourritures, d’épices ou de matériaux divers ! Leurs habitudes de nous dire bonsoir à midi passé nous a surpris un moment et fait sourire en tant que bon français que nous sommes. Les habitants ont cette particularité d’être très accueillants et chaleureux, la discussion se passant très facilement !
Odette et Jeannot
A Roura, sur la route de Kaw, Odette et Jeannot nous accueillent au Camp Patawa. C’est un carbet où séjournent les passionnés d’insectes et les naturalistes. Le soir, lors du repas, avant la pose des pièges lumineux pour l’observation des papillons de nuit, les conversations sont riches et intéressantes. Le spot est réputé des entomologistes et les rencontres fructueuses.
Lucie, Fernand, Julian, Pierre, et Glen
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