
Le 17 février dernier, Baptiste Carré a été élu à la présidence des marchés non sédentaires de la Sarthe, à la place de Loïc Sabatte. Nous l’avons rencontré et nous faisons le point avec lui sur la bonne santé des marchés, au moment où de nombreux travaux viennent compliquer le travail de ces commerçants, si essentiels à la vie de nos quartiers.
Une page se tourne alors à la tête des marchés ?
Je reste quand même au bureau du syndicat pour accompagner le nouveau président. Il va apporter de nouvelles idées, il est jeune, dynamique et a déjà près de 10 ans d’expérience sur les marchés en tant que crémier fromager. Moi j’ai fait mon temps, je suis au syndicat depuis 30 ans, j’ai occupé déjà 3 fois la présidence, c’était le bon moment de transmettre le relais à un jeune entrepreneur motivé et plein d’idées.
Ce syndicat revêt une grande importance pour l’organisation des marchés ?
Oui tout à fait. Déjà un petit rappel historique, ce syndicat est issu de la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 qui autorise la création des syndicats professionnels, de patrons et de salariés : elle est vue comme l’acte de naissance du syndicalisme français mais aussi comme la première garantie historique des libertés syndicales. Globalement nous fédérons les intérêts des commerçants non sédentaires, comme interlocuteurs des collectivités territoriales, et nous les représentons auprès des médias et des instances.
Comment cela se passe actuellement avec tous les travaux ?
Globalement bien. La ville du Mans a fait de gros efforts pour maintenir le marché du Patis St Lazare malgré les travaux, investissant 30 000 €. Place Washington c’est plus compliqué mais le marché a été déplacé et maintenu, c’est bien là l’essentiel. Quant à la hausse du prix des parkings, il faut quand même préciser que les hausses concernent les longues durées. Nos clients sur les marchés continuent de s’y garer 1 heure pour 1,50 €, il y en beaucoup et ils sont situés proches des marchés. Si on prend un peu de recul, il faut souligner la bonne coopération de la ville du Mans et de la métropole avec les marchés, ce qui n’est pas le cas dans d’autres villes ou les discussions finissent de plus en plus devant les tribunaux, comme aux Saintes Maries de la Mer où les commerçants s’étaient rebellés suite à une fermeture en mai 2023.
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