Bruno RéchardBrune et Camille Rossignol (11 et 10 ans), deux jeunes cavaliers du Sud-Sarthe, sont des habitués des courses de poneys au galop. Ils participeront aux courses, organisées le 18 juin 2023 sur l’hippodrome de Sillé-le-Guillaume.
18 heures, un mercredi en fin de journée, au lieu-dit « L’Aunay », à Chemiré-le-Gaudin.
Brune et Camille Rossignol sellent leurs poneys welsh. Ils vont aller s’entraîner. Bérengère, leur maman, vérifie les sangles avant de laisser les enfants rejoindre la piste d’entraînement. « Ils ne partent jamais sans leur casque et leur gilet de protection », remarque la maman.
Une fois arrivés sur la piste, conseillés par leur maman-coach, les enfants partent tranquillement au trot avant de prendre le galop. Puis, ils sautent quelques petits obstacles, car ils participent non seulement aux courses de galop, mais aussi aux courses de cross où le parcours est parsemé d’obstacles.
Des courses pour jeunes cavaliers
« Je suis bénévole à l’association « Poneys au galop ». Mes enfants participeront aux courses de poneys de Sillé-le-Guillaume qui auront lieu le 18 juin. Ce sont des courses qui sont ouvertes aux cavaliers de 7 à 18 ans, sur toutes tailles de poneys, des petits poneys aux poneys E. Les enfants des poneys club peuvent venir. Du débutant aux épreuves élite », explique la maman. « C’est une ambiance très familiale avec des jeux pour enfants et la possibilité de se restaurer sur place ».
Former de futurs jockeys
L’association a deux grandes vocations : faire connaître les courses au grand public et former de futurs cavaliers de haut niveau qui seront les jockeys de demain. « Beaucoup de jockeys sont issus des courses de poneys. En plus, les enfants adorent, ils s’éclatent. C’est une discipline collective. Ils sont concurrents sur la piste mais aussi copains et pour que cela fonctionne, ils doivent bien s’entendre, pour faire attention les uns aux autres », reconnaît Bérengère Rossignol.
Pas de cravache en course
Des stages sont régulièrement organisés avec des moniteurs diplômés. Autre singularité : la cravache est interdite en course. « Les enfants ne se servent que de leurs aides naturelles et de leur assiette ». Et de conclure : « Le but, c’est aussi que les enfants aient du plaisir, mais en toute sécurité, et qu’ils fassent attention aux autres ».
Interview mené par Catherine GILOT
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