JOHAN SACHOT, LE TONTON AU CŒUR BATTANT DE L’USAP

Il est revenu après quelques saisons passées à Écommoy. Il n’avait gardé et laissé que de bons souvenirs de ses années en R2, avec une montée en R1 manquée d’un rien il y a 5 ans. C’est naturellement que l’entraineur l’a nommé capitaine, car il est un exemple d’abnégation et de force de caractère pour la nouvelle génération de l’USAP. Avec un tonton comme lui, nul doute que L’USAP va réussir son opération maintien, il leur reste 5 matches pour rester au niveau régional. 

Raconte-nous tes années foot en jeunes et quel est ton profil de joueur ?

J’ai signé ma première licence à St Herblain, au SHOC comme on dit. Puis après quelques saisons je suis passé à Nantes La Mélinette en 14 Fédéral, puis à Rezé au plus haut niveau régional en U18. Après les études et le boulot m’ont amené en Sarthe où j’ai repris le foot à Laigné 2 ans avant d’arriver à Arnage, Ecommoy et retour à Arnage. Je suis un joueur énergique, généreux dans l’effort. Je ne suis pas un grand technicien mais je récupère des ballons grâce à ma lecture du jeu et mon anticipation, et j’essaye de relancer proprement. Je ne marque pas souvent car je joue en récupérateur. Mais le coach m’a replacé en N°5 depuis peu, afin de stabiliser la défense.

Et ce début de saison ?

C’est une saison fatigante mentalement, mais extrêmement riche humainement. On a changé d’entraineur en cours d’année, on perd plus souvent que l’on gagne, mais depuis la trêve on a retrouvé une envie, une solidarité. Et chose importante, on a réussi à intégrer des jeunes U19 dans l’équipe R3, ils apportent beaucoup et sont très motivés. En plus il y a mon neveu dans les jeunes et évidemment que c’est un plaisir de lui transmettre les valeurs, à lui comme aux autres. L’important c’est l’état d’esprit, la motivation, ne rien lâcher. Il nous reste 5 matchs, 5 finales.

Quel est ton meilleur souvenir de foot ?

Il y a 5 ans on avait fini 2ème de R2, on avait loupé la montée d’un rien…. Et il y a déjà 16 ans en U18 avec le FC Rezé, on avait joué un match en 32ème de Gambardella contre le FC Nantes : on avait fini à 2-2 puis on avait été éliminé aux tirs aux buts ! 

VINCENT FURIC,
L’ENTRAINEUR POMPIER DE SERVICE

Vincent a repris les rênes du terrain à la trêve hivernale, avec pour mission le maintien. Sa 1ère décision a été de refonder le groupe, s’appuyant sur la génération prometteuse des U19. Nous l’avons rencontré, en compagnie du vice-président Sébastien Garmendia. Vincent (et Denis Barré) est bien décidé à mener à bien son projet, entre renouveau et attachement aux valeurs essentielles : amour du maillot, esprit collectif et goût de l’effort.

Vous avez Vincent un joli parcours de joueur ?

J’ai démarré au Villaret, puis j’ai ensuite rejoint l’USM en U14, devenu Muc 72 en U15, puis j’ai eu la chance d’être repéré par le FC Lorient où j’ai signé en U17 ! Mais l’aventure, si elle a été enrichissante, ne m’a pas permis de percer. Je suis revenu jouer au Villaret où j’ai démarré comme entraineur en 2010 (j’avais 26 ans). Puis j’ai poursuivi ma carrière d’entraineur à Rouillon puis Arnage où j’ai repris l’équipe première en décembre. 

Quelle est votre philosophie de jeu ?

Je n’ai pas forcément un système de jeu préféré. Je m’adapte avec l’effectif disponible. La priorité N°1 est la stabilité du bloc défensif, ensuite l’important c’est de se projeter rapidement vers l’avant. L’idée c’est d’arriver le plus vite possible dans la surface adverse.

Quelle a été votre priorité à la reprise de l’équipe en décembre ?

Ramener de la sérénité au bloc défensif, car l’équipe prenait trop de buts. Nous travaillons en séances sur l’idée de défendre tous ensemble, et la mise en place d’un 4-4-2 classique. On est 9ème (sur 12), à la lutte pour le maintien avec un match important dimanche contre Soulge S/Ouette (6ème). Le progrès c’est de savoir qu’on peut gagner (comme contre St Mars la Brière le dernier match où on gagne à la 93ème !)

Le groupe de l’équipe première a été chamboulé ?

Notre nouveau groupe en première est très jeune avec seulement 3 joueurs de plus de 20 ans ! Dès décembre on a annoncé cela, car pour nous c’était le seul moyen pour essayer de maintenir l’équipe en R3. On se sert de cette année compliquée pour refonder une dynamique, avec des jeunes d’Arnage qui voient qu’on s’arrache pour eux. On met au point un projet club basé sur le collectif, la formation des jeunes et l’amour du maillot. Ce projet ne pourra se faire sans un terrain synthétique. Nos 3 terrains en herbe sont compliqués de décembre à avril. La balle est dans le camp de la municipalité.