Journée découverte du métier de maroquinier

THIERRY TOURET : « OBJECTIF : LES JEUX PARALYMPIQUES EN 2024 »

Thierry Touret s’entraîne tous les jours (photo : Les Garennes)

Depuis deux ans, Thierry Touret, 57 ans, champion paralympique en dressage à Atlanta en 1996, est de retour sur les carrés de dressage. Le Sarthois d’adoption vise les Jeux Olympiques de paradressage, à Paris en 2024. 

« Je me suis remis à cheval après 15 ans d’arrêt. Il y a deux ans, une amie, France Charles, m’a proposé de monter deux de ses chevaux : Too Much de Massa et Jack Sparrow de Massa. C’est là qu’est né le rêve de participer une seconde fois aux Jeux paralympiques de dressage d’autant qu’ils auront lieu en France », confie Thierry Touret.

En 1996, le cavalier, originaire d’Auvergne, avait remporté la médaille de bronze en équipe, à Atlanta, aux Jeux paralympiques en dressage. « On a été les premiers médaillés en dressage paralympique ».

Enseignant

Thierry Touret a commencé à monter à cheval à 11 ans, il en a fait son métier. A 26 ans, il perd un bras. Il est alors appareillé et fait sa rééducation en Bretagne. « C’était les débuts du Handisport. J’ai alors participé aux championnats de France Handisport à Hennebont, puis en 1996, aux JO d’Atlanta. Depuis, la para-équitation est rattachée à la FFE  (Fédération française d’équitation)».

Le cavalier poursuit sa mission d’enseignant d’équitation en Bretagne.  « J’ai beaucoup enseigné. Puis j’ai arrêté et j’ai rejoint l’Education nationale où je m’occupais d’enfants en difficulté. Pendant 10 ans, j’ai travaillé au chaud », confie-t-il en riant.

Arrivée en Sarthe en 2013

En 2013, Thierry arrive en Sarthe. Il s’installe à Brains-sur-Gée. Puis, il fait la connaissance de Sophie Leplu et Sébastien Escat,  un jeune couple, qui s’installe à l’Ecurie du Tilleul en octobre 2019, au Grand Chemin à Bernay/ Neuvy-en-Champagne. Et tout s’enchaîne : l’arrivée des chevaux et l’envie d’intégrer l’équipe de France.

« Les chevaux avaient peur de tout. Jack a plus de qualité aux allures, mais il est plus vert, plus émotif. Sébastien m’aide à les préparer.  Et  une fois par mois, Serge Cornu, entraîneur national de l’équipe de CCE, vient m’entraîner », ajoute le cavalier.

Depuis 2019, Sébastien Escat et Sophie Leplu ont ouvert leur centre équestre à Bernay-Neuvy-en Champagne(photo Sophie Leplu).

Ne pas perdre de temps

Régulièrement, on voit Thierry dérouler ses reprises lors des compétitions au Boulerie Jump, à Yvré-l’Evêque. « C’est une chance d’être si près », reconnaît-il.

En novembre, aux Championnats de France à Saint-Lô en Grade 5, Thierry remporte la médaille d’argent. « Too much (une jument) est encore un peu contractée, mais il y a moins de fautes, elle est plus légère dans le contact. C’est de mieux en mieux ». Thierry est confiant même s’il reste conscient qu’il ne faut pas perdre de temps. 

Un travail d’équipe

« Mais tout cela, c’est un travail d’équipe avec Sophie et Sébastien, la propriétaire des chevaux, et Serge Cornu. On ne peut pas atteindre ce niveau seul. Et ils sont tous derrière moi », remarque le cavalier qui s’entraîne tous les jours pour être prêt. « Il n’y a pas de secret, il faut passer du temps avec les chevaux, les monter, s’en occuper»

Et de conclure : « Dans la vie, il faut se fixer des objectifs et on va tout faire pour les atteindre »

Pratique : Thierry Touret, cavalier à l’Ecurie du Tilleul, « Le Grand Chemin », Bernay-Neuvy-en Champagne.

Catherine Gilot

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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