Journée découverte du métier de maroquinier
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LA GAZETTE ÉQUESTRE – SEPTEMBRE 2020

LE PÔLE EUROPÉEN DU CHEVAL REPART AU GALOP

Philippe Rossi, gérant du Pôle Européen du Cheval (Boulerie Jump) fut le premier interviewé du Petit Sarthois. Nous avons souhaité faire le point avec lui sur cette filière équine, fortement affectée par la crise sanitaire. En effet, 131 centres équestres privés et associatifs en Sarthe ont perdu entre 70 et 90 % de leurs chiffres d’affaires pendant le confinement. Heureusement, la fédération, le département et les clubs se sont entraidés pour trouver des solutions et pérenniser les activités. Les passionnés d’équitation ont pu remonter à cheval en mai, puis reprendre les concours en juillet, la rentrée sera essentielle pour toute cette filière, si importante dans notre département qui compterait plus de 10 000 équidés.

Comment va la filière équine en Sarthe ?

Il y a plusieurs niveaux dans cette filière, la principale étant constituée des 131 clubs équestres privés et associations. Ces clubs ont dû affronter en quelque sorte une double peine : interdiction d’activité pendant 2 mois mais nécessité de d’entretenir les chevaux, qui coûtent cher en alimentation et en soins. Mais les pensions ont pu continuer, avec parfois un petit supplément de recette lié au travail des montures. En effet, les amateurs n’avaient pas le droit de se rendre dans les centres équestres pendant le confinement. La reprise se passe bien, peut-être que les sarthois sont moins partis en vacances… Les clubs ont donc mis en place des stages durant l’été. Mais la filière a fortement souffert, perdant jusqu’à 90% de son chiffre d’affaires au pire moment. Heureusement, il y a une entraide dans ce milieu : par exemple nous avons accueilli au pré 50 chevaux de clubs. On a tous réfléchi pour qu’à un moment donné on trouve des solutions rapides. Le département a aussi aidé les clubs en leur octroyant une subvention de 125 00 € pour acheter des aliments, car la sécheresse est venue pénaliser les récoltes de foin…La Fédération Française d’Équitation a aussi débloqué des budgets pour chaque comité départemental pour communiquer sur la reprise des inscriptions en clubs à la rentrée.

Concernant les concours, votre activité, comment se passe la reprise ?

Au niveau international, les Jeux Olympiques de Tokyo ont été repoussés si tout va bien…. Mais il est possible que la prochaine échéance soit dans 4 ans à Paris…. Les Championnats d’Europe et le Global Tour ont aussi été annulés. Les grands championnats internationaux sont donc à l’arrêt.

Au niveau national : les cavaliers pros ont pu continuer à préparer leurs chevaux pendant le confinement, cela a donc redémarré vite. Nous avons eu une reprise des compétitions pour les pros à huis clos dès mi-juin puis pour les amateurs début juillet. Les événements ont rouverts au public en juillet avec une jauge à 5 000 personnes, et nous avons retrouvé des chiffres à la hausse un peu partout dans les concours car les cavaliers avaient soif de reprendre. Les Concours 2 et 3 étoiles se sont déroulés cet été : beaucoup de cavaliers étrangers qui n’avaient plus de concours chez eux sont venus en France

Quel sera le programme des compétitions au Pôle Européen du Cheval ?

On va avoir une fin d’année assez chargée : un CSI ** (concours de saut d’obstacles international) et du horse-ball international en octobre, le Grand National CSO Indoor en novembre, les championnats de France de voltige en décembre et la finale du Critérium National Amateurs et Professionnels le dernier week-end de décembre. Nous avons pour l’instant une jauge à 5 000 personnes, suffisante pour accueillir ces événements dans les meilleures conditions.

Au niveau de l’accueil et de la logistique ?

En plus de nos cottages (120 couchages), nous avons investi sur 10 nouvelles roulottes, équipées comme des cottages et des mobil-homes, que nous louons les week-ends ou à la semaine. Elles ont un look sympa et cela permet de rester sur place, près des montures qui font l’objet de toutes les attentions.


LE PÔLE EUROPÉEN DU CHEVAL

40 000 compétiteurs / an

45 hectares

22 boutiques

120 couchages

4 salles de séminaire


Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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