Journée découverte du métier de maroquinier

« LABOA :  UN SAC-CEINTURE À MON IMAGE » 

Grande baroudeuse, cavalière, Mathilde Met a eu l’idée de créer un modèle de sac-ceinture à son image : pratique, confortable, esthétique et solidaire. Une histoire qui a germé en Amérique latine et qui se poursuit au Mans.

Comment est née l’idée de ce sac-ceinture ?

J’ai longtemps été cavalière et je ne trouvais pas de sac banane adapté à mes besoins. Au Mexique, en regardant les gens, l’idée a germé. Au début, c’était surtout pour avoir quelque chose de pratique pour voyager. L’idée pour l’équitation est venue plus tard. Ma première production, c’était pour mon entourage et pour moi.

J’ai vécu 6 ans au Mexique et ensuite 5 ans au Vietnam. L’idée d’en faire commerce a germé petit à petit. C’est au Vietnam que l’idée est venue à maturité. Dans ce pays, le textile est vraiment important. J’ai commencé à chercher un atelier.

Pourquoi ce nom de Laboa ?

C’est une question que l’on me pose souvent (sourire). Je cherchais un mot court et compris dans toutes les langues. Le boa, c’est le serpent, Or mon sac s’enroule autour de la taille, il est flexible et souple. Mais le nom était déjà utilisé alors j’ai pris Laboa, le nom mexicain du boa.

Vous vouliez que ce produit soit également solidaire ? 

Oui, il est fabriqué dans un atelier à Hô Chi Minh (anciennement Saïgon), soutenu par une ONG qui lutte contre le trafic des femmes et les aide à se réinsérer. Leur salaire est trois fois supérieur au salaire des autres ateliers. Je voulais que ce produit ait aussi du sens. Et ici, en France, les retouches, les réparations d’articles défectueux sont faites par Catmanor, un établissement d’aide par le travail. dans la zone d’Auchan.

Comment faites-vous connaître votre produit ?

D’abord, ces sacs ceintures ne sont pas uniquement pour les cavaliers, nous les déclinons avec des spécificités pour les propriétaires de chiens, pour les cyclistes, les voyageurs, les randonneurs, les artisans…

Nous sommes une petite entreprise avec deux apprentis en alternance, un auto-entrepreneur qui fait le suivi des clients et moi. Nous sommes présents sur les réseaux sociaux, sur les salons. 

On commence à être connus. Nous avons d’ailleurs reçu en 2019 le Prix de l’innovation au concours des Entrepreneures de talent sarthoises

Depuis quand êtes-vous installée au Mans ?

J’ai créé l’entreprise fin 2014. Au début, nous étions dans une pépinière d’entreprise, boulevard Demorieux au Mans, et depuis avril 2022, nous sommes installés au 29, rue des Marais, dans un local que nous partageons avec Les Chaînes de pluie.       

News équestres

Concours Harcour CSO : rendez-vous en avril

La 8e édition du concours Harcour CSO se déroulera du 19 au 22 avril 2024 au Pôle européen du cheval à Yvré-l’Evêque. Ce concours qui comptait l’an dernier 7 000 engagés est un grand moment pour les cavaliers de la région et bien au-delà. De nombreuses animations sont prévues. Les inscriptions sont ouvertes.

Quant au dressage, la 4e édition du concours Harcour se tiendra du 22 au 25 août 2024 toujours au Pôle européen du cheval.

Saumur complet : le retour du CCI 4* L

La 38e édition de Saumur complet aura lieu du 24 au 28 avril 2024 à l’hippodrome de Verrie pour « un dernier galop » avant Versailles. Nul doute qu’on y retrouvera les cavaliers français de concours complet pressentis pour participer aux JO. Cette année sera marquée par le retour du CCI 4 * L en plus du CCI 2 * L. Un très beau spectacle en perspective.

Entrée gratuite. Village exposants, animations, concerts.

Deux médaillés olympiques au Mans en février dernier

En février dernier, le Pôle européen du cheval à Yvré-l’Evêque organisait une compétition internationale de dressage et a accueilli, à cette occasion, deux médaillés olympiques. 

Isabelle Werth, cavalière allemande multi-médaillée aux Jeux Olympiques, a d’ailleurs remporté le Grand Prix et le Grand Prix spécial du CDI 3* avec Wendy de Fontaine.

Karim Laghouag, le cavalier ornais de concours complet, qui concourait en Pro Elite CCE, présentait Triton Fontaine et Embrun de Reno.

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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