Journée découverte du métier de maroquinier

MÉZERAY, A LA CAVALERIE DES MÉSANGÈRES, L’ÉQUITATION NATURE 

C’est un petit paradis pour chevaux et cavaliers, niché entre chemins creux, vastesprairies, plans d’eau. A Mézeray, Jean-Yves Lunet, créateur de la Cavalerie des Mésangères, veille sur un troupeau d’une quarantaine de chevaux avec bienveillance, privilégiant avant tout la connexion avec l’animal. 

crédit : @collection privée.

C’est un lieu préservé en plein cœur du Sud-Sarthe, entouré de chemins creux où l’on peut se balader à cheval en toute sécurité. « Ici, nous avons des chevaux croisés arabes, espagnols, lusitaniens, appaloosas, ce sont des chevaux nés chez nous. Je fais de l’élevage depuis 30 ans », confie Jean-Yves Lunet, un homme au parcours atypique.

Egoutier

Jean-Yves a commencé sa carrière en tant qu’égoutier, avant de devenir agent spécialisé dans les écoles maternelles. Puis il a été délégué auprès des gens du voyage. « Je me suis toujours servi des animaux comme médiation. Les chevaux, je les ai emmenés aux Sablons, aux Glonnières, au Mans, dans les quartiers d’Allonnes, pour les présenter aux gamins. Ils ont participé à des courts-métrages », confie le chef du troupeau.

Depuis 22 ans, il est installé près des gîtes des Mésangères. « Cela permet de créer une activité pour les gîtes et de faire vivre le site, mais le club est ouvert toute l’année ».

Un homme déterminé

L’homme a son franc-parler et sait ce qu’il veut. Pour assurer la sécurité des balades à cheval,  il s’est battu pour que la voie verte, toute proche, soit ouverte aux cavaliers. « J’ai trouvé dans le président du Conseil départemental, une oreille attentive et nous avons obtenu l’autorisation pour que les cavaliers puissent emprunter cette voie. C’est une sécurité pour les enfants. Nous sommes un club labellisé Tourisme équestre et Bien-être animal ».

Le vivre ensemble, la solidarité

Car Jean-Yves privilégie avant tout le vivre ensemble, la solidarité. Ses chevaux vivent en troupeau et sont proches de l’homme.  Dans cette zone encore sauvage où il n’y a pas eu de remembrement, ils vivent heureux. « Chaque année, ils mangent quelque 180 tonnes de foin », sourit le cavalier qui fut précurseur dans bien des domaines : « En 2003, nous avons été les premiers à proposer par exemple le tir à l’arc à cheval. ».

Et d’appuyer :« Ici, on offre le dépaysement, le retour à la nature ». Même les sentiers ont des noms qui prêtent au rêve : « Le sentier des Lutins » et ce n’est pas Tolkien, le chien, qui dira le contraire. 

Pas de soumission

« Ici, on apprend à s’assumer à cheval dans la nature. Bien avant qu’on parle d’éthologie dans le monde du cheval, c’est ce qu’on faisait. Les chevaux vivent en harmonie avec leur cavalier. C’est un partenariat, on ne parle plus de soumission du cheval. Les chevaux doivent s’amuser autant que leurs cavaliers».

L’homme est intarissable. Il vit pleinement sa passion.  « On est ouvert à tous les cavaliers. On est le point de départ des chemins, 50 km. Ils peuvent même mettre leurs vans chez nous avant de partir. Nous avons également un terrain de cross et de trec . On vient vraiment ici par amour du cheval, pas au détriment du cheval. Mais bien sûr, on peut travailler la technique et nous avons une enseignante, mais le but c’est de proposer une autre alternative à la compétition ». 

Pratique :  La Cavalerie des Mésangères

Les Mésangères

72270 Mézeray

Tél :06 08 88 58 50

NEWS ÉQUESTRES

«En route vers Paris»

Aux Jeux Olympiques, en équitation,  les hommes et les femmes concourent dans la même catégorie. Les épreuves d’équitation auront lieu dans le cadre prestigieux du château de Versailles, aménagé pour l’occasion, du 27 juillet au 6 août 2024. Les épreuves de dressage paralympique suivront du 3 au 7 septembre 2024. Toutes les disciplines olympiques seront représentées, de quoi offrir un superbe spectacle aux passionnés d’équitation : concours complet individuel, concours complet en équipes, dressage individuel, dressage en équipes, saut d’obstacles individuel, saut d’obstacles en équipes, et enfin plus tard, le dressage paralympique.

Un Sarthois

Parmi les cavaliers de notre région pressentis en vue de la sélection pour les JO,  on retrouve un Sarthois en concours complet : Thomas Carlile. Outre le Sarthois, en complet, sont également pressentis des cavaliers de l’Anjou : Gireg Le Coz, Maxime Livio, Nicolas Touzaint et un voisin de l’Orne, Karim Laghouag.

  • En dressage, on devrait voir évoluer sur le carré la cavalière du Cadre Noir, Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z
  • En para-dressage : deux cavaliers des Pays de la Loire devraient participer à ces JO :  Vladimir Vinchon et Chiara Zenati. Rappelons que l’on ne connaîtra la sélection définitive qu’un mois environ avant les JO.

Equirando

La prochaine Equirando  aura lieu en 2025, à Bagnoles-de l’Orne, du 25 au 27 juillet 2025. Amis randonneurs, préparez-vous pour y participer en masse, Bagnoles n’est pas loin de la Sarthe !

Le Retour du Salon du Cheval à Paris

Après quatre années d’absence, le Salon du Cheval revient et en plus, au cœur de Paris. Il quitte le Parc des Expos de Villepinte pour retrouver son site d’origine, la Porte de Versailles, du 6 au 8 décembre 2024. Une bonne nouvelle pour les Sarthois !  C’est tout de même moins loin et plus facile d’accès !

Interview mené par Catherine GILOT

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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