Journée découverte du métier de maroquinier

LES MINI-SHETLANDS DU HÊTRE : DES PONEYS AU CARACTÈRE EN OR

C’est aux confins de l’Orne et de la Sarthe, aux Aulneaux, qu’Annie Bosznay élève depuis dix ans des mini-shetlands, des poneys miniatures craquants.

Comment est né l’élevage de mini-shetlands du Hêtre ?

Annie Bosznay : On a commencé par acheter une ponette shetland alezane sans papier pour la mettre avec nos chevaux. Et de fil en aiguille, je me suis passionnée pour les shetlands. Et c’est ainsi qu’est né l’élevage du Hêtre, il y a 10 ans. C’est un élevage familial qui a grandi au fil des rencontres. Cette année, 8 bébés sont nés ; c’est le maximum que je puisse avoir et cela s’est bien passé. L’an dernier, nous n’avons eu que trois bébés.

Combien avez-vous de poneys ?

J’ai 17 poulinières, deux jeunes de 2 et 3 ans et trois étalons. J’élève des poneys pleins papiers. J’ai beaucoup travaillé sur les origines, pour trouver de beaux shetlands.  Ma fille travaille en Angleterre et m’a fait rencontrer deux éleveurs de poneys. J’ai ramené des shetlands et j’ai commencé à avoir de beaux produits. J’ai ensuite ajouté des origines françaises.  Mai j’ai voulu conserver la race originale, rustique avec de la rondeur et de bons aplombs.

Qu’est ce qui est important pour vous ?

Ce qui compte pour moi, c’est la sociabilisation de ces poneys. Je commence à les manipuler dès la naissance – enfin si la mère accepte – (sourire d’Annie). Le but, c’est que ces poneys aient confiance en moi.  Ensuite, il est facile de leur mettre un licol et de les travailler. Ce sont des poneys qui ont un caractère en or. 

Qui achète des mini –poneys ?

Souvent ce sont des personnes qui veulent un petit poney pour tenir compagnie à leur cheval ou des personnes retraitées qui ont un petit terrain, dans ce cas, elles en achètent deux pour qu’ils aient une compagnie. Ce sont aussi des retraités qui ont des petits-enfants et un peu de terrain. Il y a aussi des éleveurs. 

Avec ces poneys, on peut également faire du baby-poney, mais en principe ce n’est pas le genre de poneys que recherchent les clubs. Enfin, on peut les utiliser pour de l’équithérapie.


Où vivent vos poneys ?

Ils vivent toute l’année dans les prés où il y a des abris, mais nous rentrons les ponettes pour le poulinage. Elles sont alors surveillées.

Quant aux étalons, à la période de la monte, ils vivent chacun dans une parcelle avec leurs poulinières. Ce sont toujours des mariages réfléchis même s’il n’existe pas de poney parfait ! (sourire)

Vous passez beaucoup de temps avec vos poneys ?

Oui, ma vie, c’est beaucoup dehors dans les prés. C’est la raison pour laquelle les poneys sont si gentils, si sages. Ils sont habitués à une présence humaine.

Que faites-vous des poulinières âgées ?

J’ai une mamie que je garde. Les autres, quand elles ont 14 ou 15 ans, j’essaie de les placer dans de bonnes familles. Mes deux premiers étalons sont à la retraite, ici, je n’ai pas pu m’en séparer. 

Et puis, je garde le contact avec les familles qui ont acheté mes poulains. J’ai même créé un groupe « Les poulains du Hêtre » pour qu’elles me donnent des nouvelles. Mais parfois, je perds leur trace…

Catherine Gilot

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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