L'ecrin du Buisson

THOMAS CARLILE : CHAMPION DU MONDE DES 7 ANS

Consécration au Mondial du Lion 2023 pour Thomas Carlile qui, avec Golden de Béliard, remporte le titre de champion du monde des chevaux de 7 ans. Oublié le début d’année difficile avec les ennuis de santé de Darmagnac, son cheval de tête, le Sarthois d’adoption, installé à Savigné-sous-le-Lude, finit la saison en beauté : à Pompadour, ses jeunes chevaux ont cartonné. Le cavalier de complet tourne désormais les yeux vers Paris 2024.

Thomas Carlile avec Darmagnac.

Comment va Darmagnac de Béliard ?

Pour lui, cela a été une petite année. Il a eu des ennuis de pied après la 2e étape du Grand national. Mais il va bien. Il a repris le travail. Il n’a pas participé aux championnats d’Europe. Avec ses propriétaires, nous avons voulu le préserver. Nous avons doublé les temps d’arrêt pour qu’il se remette bien et pour qu’il puisse tout donner la saison prochaine. L’objectif est qu’il soit prêt pour Paris 2024. Les places sont chères. Nous ne connaîtrons les sélectionnés que trois semaines avant les jeux. Et pour cela, il faut que le cheval fasse un maximum de qualifs au printemps.

Mais je ne vais pas me disperser, pas prendre de risques inutiles. Il n’y a que trois places par nation. Je vais établir une stratégie de saison. J’ai confiance en Darmagnac, en ses qualités sportives, en son mental.

Qu’avez-vous fait en l’absence de Darmagnac ?

Pour moi, cela a été un coup dur, le haut niveau a été abrégé, Je n’ai pas pu faire de concours complet 4 étoiles. Il a fallu que je me remotive. Je me suis concentré sur mon effectif de jeunes chevaux. Et ils ont cartonné notamment à Pompadour. Ces jeunes chevaux me passionnent et m’ont totalement remotivé.

Justement, comment avez-vous vécu cette Grande semaine de  Pompadour ?

J’ai emmené 8 chevaux à Pompadour. Et ils ont tous fait une belle prestation. Je monte quatre fois sur le podium. Ils ont fait une razzia de prix. Leurs propriétaires étaient enchantés. Par exemple, I Am du Loir que j’avais repéré sous la selle d’Axel Coutte, je l’achète le lundi et il gagne son titre. C’est une super histoire. Je pense qu’il a un bel avenir.  

Dans ce sport, il y a toujours des hauts et des bas. Mais les chevaux, c’est ma passion !

Le Mans : L’Etrier sarthois a 60 ans

60 ans que l’Etrier sarthois, installé au Rond-Point d’Antarès, au Mans, existe. Un centre équestre associatif qui a su garder son ambiance club ! 

L’Etrier sarthois participe notamment à des épreuves d’endurance ( photo : @ Etrier sarthois)

«C’est l’un des derniers centres équestres sarthois encore géré par une association», confie Vincent Lemonnier, président de l’association de l’Etrier sarthois.  « C’est l’association qui emploie les salariés, au nombre de 7 dont 4 moniteurs. Nous avons également deux stagiaires. Mais nous sommes locataires des murs qui appartiennent à la Ville du Mans ».

Cette année 2023, le centre équestre a fêté ses 60 ans. « L’Etrier sarthois a été créé par Roger Moulin en 1963. Le Dr Gilles, qui lui a succédé, a fait beaucoup pour cette structure avec la construction du premier manège. Aujourd’hui, nous avons trois manèges. Nous sommes installés sur 14 hectares, ce qui nous permet de faire profiter nos 60 équidés de paddocks .Nous avons d’ailleurs le label : club Bien-être animal », poursuit le président.

Ambiance familiale

Le centre équestre compte 372 licenciés sans compter les étudiants et les scolaires. 127 cavaliers sortent en compétition (club ou amateur) dans des disciplines variées : CSO (saut d’obstacles), CCE (concours complet), dressage, endurance, pony games, hunter…

Depuis ses débuts, le centre équestre a gardé son ambiance familiale. « Le club appartient à ses adhérents qui aiment se retrouver au club house, surtout après les reprises du soir », insiste bien le président. 

« En fait, chacun a moyen de passer du bon temps au centre équestre qu’il monte pour le loisir ou en compétition ».

Le doublé de Golden de Béliard au Mondial du Lions

Pour la seconde fois, Golden de Béliard AA (fille de Upsilon) et Tom Carlile remportent le titre de champions du monde au Lion-d’Angers.  Cette fois, le couple est champion du monde des chevaux de 7 ans après le sacre des 6 ans.

Interview mené par Catherine GILOT

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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