Journée découverte du métier de maroquinier

24H – PLUS QU’UNE COURSE… UNE GRANDE FÊTE POPULAIRE

Texte tiré de l’interview de 2011 de Hervé Guyomard (Dr du circuit pendant 36 ans) par Imanol Corcostegui (Le Monde).

AUTOMOBILE CLUB DE L’OUEST – Création : Orlane Plessis

L’Histoire de sa création il y a 100 ans…

«  À l’époque, l’Automobile Club de l’Ouest avait un ami parisien, Charles Faroux, qui était rédacteur en chef du journal L’Auto, devenu ensuite L’Équipe. En 1922, il a fait une enquête de satisfaction dans les colonnes de sa revue pour demander aux conducteurs lambda ce qu’ils attendaient de leur voiture. Il s’est dégagé de cette enquête qu’ils espéraient qu’on puisse démontrer la qualité des véhicules et de leur équipement. C’est ainsi qu’en 1923, Charles Faroux, Georges Durand, le secrétaire général de l’Automobile Club, et Émile Coquille, un industriel de la société Rudge, qui fabriquait des roues, se sont retrouvés et ont décidé de créer une course de vingt-quatre heures. Durand s’est engagé à obtenir les autorisations et Émile Coquille à apporter les 100 000 francs nécessaires à l’organisation. À l’époque, il n’y avait que quelques dizaines de milliers d’automobilistes ! »

Une course conçue comme un lieu d’innovation technologique

«  Un grand nombre d’innovations technologiques qui appartiennent désormais à la voiture de monsieur Tout-le-Monde sont nées ici. La plus marquante, c’est l’apparition des freins à disque dans les années 1950, grâce à Jaguar. Grâce à cette course, nos voitures sont devenues plus stables, plus fiables, plus sûres. C’est aussi vrai en ce qui concerne les routes : la fameuse ligne droite des Hunaudières est le laboratoire national des ponts et chaussées depuis 1932 et l’année suivante, la première ligne jaune, l’axe médian des routes, est née aux 24 Heures du Mans ! Rester un banc d’essai, c’est la garantie de la survie de la compétition. Avec la pénurie de carburant fossile, il va falloir trouver une solution bénéfique pour tout le monde. Il est indispensable que nous, qui avons toujours été à l’avant-garde, nous préoccupions de ce que sera la voiture de demain. Dès l’année prochaine, il devrait y avoir, au départ de la course, au moins une voiture avec un mode de fonctionnement différent, électrique ou à l’hydrogène.  »

Un succès populaire qui traverse les âges

« Cet événement est une espèce de grande kermesse populaire, qui a su respecter la tradition. Personne ne peut regarder la course pendant vingt-quatre heures et les organisateurs ont dû se montrer inventifs pour occuper les spectateurs. Il y a la fête foraine, un village où on peut trouver tout ce qui se vend sur la planète, des campings… C’est une grande fête permanente ! Il y a bien plus de convivialité ici que sur un Grand Prix de F1, où on reste sur son siège pour ne pas perdre sa place. À la limite, on peut venir aux 24 Heures du Mans et ne jamais voir une voiture de course ! La transmission de la tradition est une des clés.

ZOOM SUR :

LES 24 HEURES DU MANS VISENT 30% DE BAISSE DES GAZ À EFFETS DE SERRE EN 2030

Au 1er février 2015, il y avait 43 600 immeubles protégés au titre des monuments historiques en France (14 100 classés et 29 500 inscrits). 49,4 % des monuments historiques sont des propriétés privées ; les communes en possèdent 55,82 % contre 5,67 % pour l’État et 3,6 % pour les autres collectivités territoriales. Un tiers des monuments historiques concerne l’architecture domestique, 29,6 % sont des édifices religieux. 

Ils se répartissaient en 2014 comme suit :

• 3,82 % de monuments de la préhistoire ;

• 1,65 % de monuments de l’Antiquité ;

• 2,67 % de monuments du Moyen Âge ;

• 44,24 % de monuments de l’époque moderne et

• 17,62 % de monuments de l’époque contemporaine.

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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