Journée découverte du métier de maroquinier

LAURENT BONNART, JEUNE CAPITAINE CHARISMATIQUE 

Capitaine de 2002 à 2008 et latéral gauche, Laurent Bonnart a laissé un excellent souvenir au Mans. Très proche des supporters, il fut rapidement adopté par Léon Bollée. Il a connu la première montée en 2003, puis la seconde en 2005. Parti à Marseille en 2008, où il y évolua aussi comme capitaine, il retrace avec nous une belle période de sa vie. Nous l’avons interviewé alors qu’il s’apprête à passer ses diplômes d’éducateur, sur les rives du bassin d’Arcachon. 

La découverte du milieu professionnel à 18 ans

Laurent nait à Chambray les Tours et débute le foot à Chancey (37), puis Amboise de 8 à 12 ans puis le gros club du département, le FC Tours en sport études où il joue en Séniors  dès 17 ans et demi. S’il jouait en jeunes au poste de milieu de terrain, 

c’est Marc Westerloppe qui le place arrière gauche et qui le fait venir au MUC 72 en 1998 à 18 ans. Il intègre le groupe pro et débute comme titulaire en fin de saison à Nice où il marque son 1er but. Laurent était droitier mais évoluait à gauche au MUC 72 « J’étais un gros bosseur, j’avais un pied droit correct et j’ai travaillé le pied gauche ». Puis il enchaine 2 belles saisons et Thierry Goudet le nomme capitaine alors qu’il n’a tout juste que 22 ans !

Les galons d’un jeune capitaine

«A l’époque seulement trois jeunes avec Didier Drogba et James Fanchone faisaient partie du Groupe Pros. Il y avait des règles, les jeunes devaient patienter et prouver… » se souvient Laurent. Puis sont arrivés Pelé, Hautcoeur, Thomas. « Là les joueurs issus de la formation ont commencé à prendre du galon dans le vestiaire. J’en faisais partie mais j’étais déjà expérimenté, et suite à un entrainement j’ai un peu tapé du poing sur la table ». Thierry Goudet avait alors perçu en Laurent les valeurs de combattant et de meneur : « T’es prêt, t’es capable » lui avait-il dit. « Cela m’avait valorisé et j’en étais très fier, mais je souhaitais garder ma simplicité et ma joie de vivre. »

La saison charnière : 

2001-2002

En 2001-2002 il se passe quelque chose : avec le club on se dit : pourquoi pas la montée ? pourquoi pas grandir et atteindre l’élite ? Alors le club procède à un recrutement judicieux avec Laurent Peyrelade et Philippe. Celdran, des joueurs d’expérience. « On sentait une ambition collective. Ce fut une année extraordinaire avec un groupe qui avait faim. On travaillait dur sans se prendre au sérieux. Moi j’avais fait une bonne saison sans blessures. Je crois avoir joué tous les matches cette année-là. » Puis le club monte, descend, puis remonte en L1. 

« Je me rappelle de grands matches, notamment une super victoire contre l’OM à Bollée, et je me souviens d’avoir eu Ribéry au marquage ! »

La Ligue 1 à 23 ans avec 9 saisons dont 5 en Ligue 1

La dernière année je m’étais blessé gravement à l’adducteur (5 mois pour revenir). Mais je suis revenu. Au total Laurent a passé 9 années au MUC 72, il part à 27 ans en 2007 alors que le club est stabilisé dans l’élite.  « Le président voulait me conserver mais on avait eu un deal l’été d’avant. Et mes copains étaient partis : Hautcoeur, Thomas… L’OM me voulait, je dois dire que j’avais été surpris du fait de ma blessure » Laurent quitte donc le MUC 72 alors que  l’effectif 2007-2008 est de très haut niveau « C’était une chance incroyable d’avoir autant de talents au Mans, après mon départ, je suivais le club de Marseille  Mais le haut niveau exigeait la venue de joueurs étrangers. Conserver l’excellence de la formation est nécessaire, mais c’est insuffisant pour jouer la 1ere partie de tableau. » Lorsqu’on demande à Laurent quels étaient les ingrédients de cette période bénie, il cite «l’ambition collective et une aventure humaine où tout le monde travaillait dur.» 

Une Histoire d’Hommes, leitmotiv de ces belles années…

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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