Journée découverte du métier de maroquinier

CAROLINE DUFEU, UNE FLAMME AUX COULEURS DE L’ITALIE

C’est un rayon de soleil qui nous vient d’Italie, et pourtant elle est bien française :   Caroline Dufeu nous compte la Bella Vita Gastronomia depuis plus de 2 ans en Zone Nord. Avec son mari Guillaume, ils nous régalent de produits venus tout droit de Parme, Bologne, Bergame, Aoste…. Le pari n’était pas gagné d’avance, car en général ce type de boutique se situe au cœur des grandes villes, mais le couple visionnaire souhaitait de la proximité, de la praticité. Naturellement l’accès direct à cette vaste boutique par les grandes artères du nord du Mans est un atout majeur. Entretien avec chef d’entreprise qui a réalisé son rêve de jeunesse… 

Avec cette épicerie italienne, votre rêve s’est réalisé ? 

Oui nous avons ouvert en octobre 2021 et notre commerce a trouvé sa clientèle. Nous accueillons de plus en plus de monde pour le déjeuner, nous avons doublé le nombre de tables ! Notre volume vendu nous permet de passer de plus grosses commandes auprès de nos fournisseurs et donc de baisser nos prix de vente. Un cercle vertueux s’est engagé en somme. 

Racontez-nous l’avant ouverture ? 

Mon mari et moi nous avons fait 15 ans comme cadres dans la banque, et en 2021 nous nous sommes rendus compte que l’on avait une seule vie, donc un matin on a décidé de lancer notre projet rêvé depuis longtemps : monter une épicerie italienne. En 6 mois nous avons réussi à bâtir le projet et en octobre c’était ouvert. Pour l’emplacement, nous avons toujours voulu être là, zone Edison. La chance nous a souri quand Philippe Léon d’Art’im nous a proposé ce bâtiment : pile celui que nous avions repéré… C’est fou ! En fait avec Guillaume nous voulions rendre nos produits accessibles aux habitants des communes de la Zone Nord, tout en accueillant la clientèle qui travaille aux alentours (et ils sont nombreux). 

Et pourquoi l’Italie ? 

En fait nous allons en vacances tous les étés là-bas et nous sommes tombés amoureux de la gastronomie italienne. C’est pratique pour les achats car nous faisons d’une pierre deux coups : le farniente et le boulot. 

On ressent une joie communicative chez vous, d’où vient-elle ? 

Je vis cette seconde carrière intensément, je prends beaucoup de plaisir à sympathiser avec la clientèle. J’adore cette fonction de chef d’entreprise, j’en rêvais depuis l’École de commerce en fait. Ensuite on se complète bien avec mon mari, il sait tempérer mon énergie et doper ma joie de vivre. Moi je suis plus sur la dimension « prospection » et la gestion des tables le midi. Lui est plus posé, il met en place les actions, la stratégie, et s’occupe du rayon coupe. 

Fière de transmettre ces valeurs de libre entreprise à vos enfants ? 

Oui énormément. Nos enfants nous accompagnent souvent pendant les vacances lors des rendez-vous en Italie. On débriefe tous ensemble dans la voiture. Du coup ma grande fille veut aussi suivre une carrière dans le commerce international. C’est très important qu’elle comprenne que tout est possible avec de la motivation. A 19 ans j’étais déjà assez indépendante, boursière, et je suis fière aujourd’hui d’avoir gagné mon indépendance. 

Des projets ? 

Nous aimerions avec Guillaume franchiser le concept, mais c’est un autre métier. Si des personnes veulent reproduire notre concept sur les grandes villes de l’Ouest, nous sommes ouverts à les rencontrer, et toujours a tavola 1 ! 

1 : a tavola : à table !

CAROLINE, Si vous étiez… vous seriez…

Une femme politique : Christine Lagarde

Une actrice : Julia Roberts

Une chanteuse : Nina Simone

Une chef d’entreprise : Sylvie Casenave-Péré (Posson Packaging) 

Une écrivaine : Valérie Perrin

Une sportive : Kathrine Switzer

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

Journée découverte du métier de maroquinier

Nous suivre

Vous aimez la Sarthe ? Alors vous aimez le Petit Sarthois… Suivez-nous ;-)

PUBLICITÉ