Journée découverte du métier de maroquinier

UNE JOUEUSE DU MUC 72 DEVENUE GÉRANTE DE TUFFIER IMMOBILIER

Amelie Lelon, gérante de Tuffier 
vêtue de son maillot de la finale de la Coupe de France

Amélie Lelong dirige une agence immobilière qui a le vent en poupe sur Savigné l’Évêque. Les clients ne le savent pas, mais Amélie née Madiot, depuis mariée à Émeric Lelong (JS Coulaines), a accompli un parcours magnifique de footballeuse au MUC 72, jouant même en D1 en 2010. Elle nous raconte un moment de vie extraordinaire, entre finale de coupe de France et matches contre le PSG ou l’Olympique Lyonnais !

Comment a commencé ta carrière de footballeuse ?

Petite je passais mes récrés à jouer au foot avec les garçons dans la cour d’école, et à 10 ans mes parents m’ont inscrite au club local de Villaines-la-Juhel (61). A l’époque il n’y avait pas d’équipes de filles et donc j’ai joué avec les garçons jusqu’en U15. Le district organisait des détections au Gué-de-Celle ou à Malicorne et c’est là que j’ai été repérée par le MUC 72.

Raconte-nous cette bascule de ton petit club de l’Orne vers le MUC 72 ?

Mathieu Gillardeau (Responsable des féminines au MUC 72) a appelé un soir chez mes parents pour que je rentre en sport études au MUC 72. Au début mon père faisait le trajet chaque mercredi au stade Léon Bollée. J’avais fait 2 matches avec les U16, puis la coach de l’équipe senior B, Sonia Baloche, m’avait sélectionnée et positionnée au milieu. Puis une joueuse de l’équipe A s’est blessée et l’aventure a commencé au haut niveau en équipe première (D2). 

Était-ce simple de tout cumuler avec les études ?

Heureusement au sport études du Lycée sud, l’organisation est adaptée pour que tout se passe bien. Le week-end nous partions en car, jusque dans le Nord à Gravelines… En fait en D2 la France était divisée en 4 zones. Mais en 2010 nous sommes montées en D1 et là on partait à Lyon, à Montpellier… Cela ne m’a pas empêché de réussir un BTS, et d’avoir 2 filles avec Émeric Lelong mon mari, lui aussi footballeur en R1 à JS Coulaines, il m’a toujours soutenu. 

Quel a été ton meilleur souvenir de joueuse ?

En 2009 nous avions réussi à atteindre la finale de la Coupe de France. Le match s’était déroulé à Lyon à Gerland en lever de rideau de France-Maroc, et nous avions perdu contre Montpellier… 

Mais quelle adrénaline car le stade était plein ! L’ambiance était superbe au sein du vestiaire, quel souvenir ! Bon à la naissance de ma deuxième fille j’ai quand même dû me résoudre à arrêter, et là ma nouvelle vie de gérante d’agence immobilière a commencé, un autre match…

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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