Journée découverte du métier de maroquinier

« AGIR POUR LE LOGEMENT » AVEC LA FNAIM EN SARTHE

Denis Chantepie. Président de la FNAIM Sarthe

Agir pour le logement, agir pour une vision juste et équilibrée de l’immobilier entre propriétaires et locataires, tel est l’objectif qui guide au quotidien les milliers d’adhérents de la FNAIM » commente Denis Chantepie, Président de l’entité FNAIM Sarthe, et gérant de 3 agences C-Immobilier, situées à La Ferté-Bernard et Vibraye. La Fédération Nationale de l’Immobilier est aujourd’hui le premier syndicat des professionnels de l’immobilier en France et en Europe. Possédant une triple expertise professionnelle, juridique et économique, la FNAIM est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. Nous avons rencontré Denis Chantepie qui porte un regard lucide sur le marché de l’immobilier, un marché dynamique qui ne connait pas la crise (pour l’instant).

Quel rôle joue la FNAIM sur le marché de l’immobilier ?

La FNAIM a vocation à défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients. À ce titre, elle propose à ses adhérents des prestations pour développer leurs compétences et leur professionnalisme : service juridique, outils informatiques, formations, données du marché, newsletter sur l’actualité de l’immobilier… En Sarthe nous avons 27 adhérents pour 34 agences et succursales, aux quatre coins du département. La FNAIM est par ailleurs une force de proposition reconnue et écoutée sur tous les sujets susceptibles d’avoir des implications décisives dans la pratique des métiers de l’immobilier et la politique du logement, la Fédération Nationale de l’Immobilier est régulièrement amenée à dialoguer avec les instances nationales et européennes.

C’est donc une force tant sur le plan national que local ?

Il faut savoir que les adhérents de la FNAIM assurent par exemple la gestion de plus de 60 % des lots de copropriété et interviennent dans la réalisation d’une transaction sur trois dans l’habitat résidentiel existant en France ! Au niveau local, nous nous réunissons plusieurs fois par an (hors C19) et échangeons sur l’évolution des techniques, les nouveautés, les difficultés… Pour un agent immobilier qui se lance, c’est une chance car il peut ainsi bénéficier de tous les outils FNAIM et des données détaillées par zone géographiques sur le nombre de  transactions, les prix….

Comment se porte le marché ?

Le marché immobilier reste pour le moment très dynamique, même si l’érosion du nombre de ventes entamée ces derniers mois semble se poursuivre au 2ème semestre. Nous sortons d’une année 2021 exceptionnelle avec 1 175 000 ventes, record historique en France. La meilleure année de référence avant la crise sanitaire c’était 986 000 ventes en 2019. Il faut savoir qu’avant cette euphorie une bonne année on tournait à 750 000 ventes par an en France. Mais avant ces bonnes années nous avions connu des années difficiles après la crise financière de 2008 avec seulement 500 000 ventes par an. Là la problématique provient de l’assèchement des biens à vendre, accentuée par la hausse des taux d’intérêt qui pénalise les primo-accédants. Par effet de dominos, le coup d’arrêt sur les biens à petit prix empêche l’enchainement vers les plus grosses transactions. Mais il faut aussi rester optimiste car les taux restent raisonnables et les français éprouvent le besoin de bouger après les 2 années de pandémie.

Quelles sont les tendances de 2022 en termes de biens recherchés ?

Sans surprise, les maisons récentes avec jardins, situées dans des petites villes ayant quand même de l’animation à l’année. A ce titre, La Ferté-Bernard connait un vrai engouement depuis 3 ans. Les mutations liées au télétravail poussent à l’arrivée de néo-ruraux dans nos campagnes. Par ailleurs, on a de plus en plus d’investisseurs qui achètent des biens très anciens, pour les rénover avec les aides gouvernementales et pratiquer ce qu’on appelle le déficit foncier. Dans le cadre d’un investissement locatif, vous pouvez bénéficier d’un coup de pouce fiscal si vos charges sont supérieures à vos recettes. Ce mécanisme, appelé déficit foncier, vous permet de diminuer le montant de votre impôt lorsque vous réalisez certains travaux par exemple.

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

Journée découverte du métier de maroquinier

Nous suivre

Vous aimez la Sarthe ? Alors vous aimez le Petit Sarthois… Suivez-nous ;-)

PUBLICITÉ