Avec le printemps, nous passons du temps au jardin.
De plus en plus nous essayons de respecter la nature mais il faut bien désherber pour ne pas être envahi. La méthode de l’eau chaude est aujourd’hui avérée comme étant LA solution la plus sécurisée et la meilleure pour éradiquer les mauvaises herbes et la mousse sans faire usage de pesticides. Nous avons donc rencontré deux experts du désherbage par l’eau chaude, Desmos.fr et Equip’Jardin, qui ont conclu un partenariat prometteur sur une machine écoresponsable que nous vous présentons.
Une technologie à maturité
« Nous cherchions une alternative aux pesticides, qui présente une efficacité irréprochable » commente Mathieu Le Pallec, Directeur Régional d’Equip’Jardin.
L’enseigne est le leader européen de la distribution de de matériel d’entretien d’espace, et dispose en Sarthe de 3 concessions sur Le Mans Zone Nord, Ruaudin et Sablé sur-Sarthe. « Nous avions eu une expérience malheureuse il y a 5 ans avec un fabricant de machines de désherbage à eau chaude, mais le procédé n’était pas au point. » C’est alors qu’il y a 1 an, Stéphane Chopin et Sylvain Jousse, gérant fondateur de Desmos, leur parlent de leur solution qu’ils utilisent avec succès pour des collectivités ou des grandes entreprises locales. « Notre système est équipé d’un calculateur qui garantit la sortie en bout de lance d’une eau à 99°C, seule température efficace pour éradiquer les racines » explique Stéphane Chopin, Responsable Marketing et Qualité chez Desmos.
« La machine ne rejette aucun produit chimique, et le système peut être loué ou acheté, il convient parfaitement aux allées, chemins stabilisés, terrains de boules, etc. ». Il convient aussi de mentionner que les machines font aussi office de nettoyeurs à basse pression à 99°C et n’émettent que peu de bruits.
En 2023 : Equip’Jardin recycle les vieux matériels de jardin
Le patron de la région d’Équip’Jardin a vécu la crise sanitaire comme “un accélérateur de mutation”. « Notre modèle économique a évolué de façon plus rapide. Le marché de l’occasion est devenu essentiel. Nous reprenons gratuitement les matériels de jardin hors-services. Ils sont envoyés sur notre centre spécialisé, et démontés complètement. Nous recyclons tout ce qui est possible. D’ailleurs nos ateliers réparations sont en pleine expansion. »
C’est cela aussi le monde d’après : les consommateurs adaptent leurs comportements dans tous les secteurs d’activité, y compris la motoculture. Mathieu Le Pallec voit son marché passer à une phase réparabilité beaucoup plus importante qu’il y a quelques années.
« Nos clients peuvent aussi, sur notre nouveau site web, à l’aide de trois ou quatre photos, remplacer une pièce défaillante sans avoir à l’apporter en boutique. Et profiter un peu plus de leur jardin ! »
LE MARCHE DE LA SECONDE MAIN ET LE MARCHE DU JARDIN
En 2021, les outils de bricolage et de jardin représentaient 25% des achats de la seconde main. Selon une étude menée par Bonial, leader de la digitalisation du catalogue, cette même année, 31% des consommateurs bricolage-jardinage ont réalisé leurs achats en ligne. Sur Google, les recherches « jardins et terrasses » comprenant le terme
« occasion » ont progressé de 51% entre 2017 et 2022. (*) Le phénomène de la seconde main s’explique en partie par la multiplication des plateformes de vente en ligne et par les initiatives circulaires des marques et entreprises (tous secteurs confondus) ; et le marché du jardin n’est pas en reste. De nombreux acteurs du secteur (toutes activités confondues) proposent désormais des opérations circulaires, offrent ou revendent à petits prix des plantes et produits de seconde main. (*) Chiffres Google Trends