Journée découverte du métier de maroquinier

ROLLER DERBY, LES VALEURS DU SPORT EN MODE ROCK’N ROLL

BoobZilla, Pathé du Diable, L’InstiCatrice… Autant de noms d’emprunt qui, sous le maquillage et les protections, en disent long sur l’esprtit espiègle des joueuses de roller derby. Né aux États-Unis dans les années 1930, ce sport de patinage majoritairement féminin explose en France depuis le début des années 2010. Nous avons rencontré les joueuses du Mans (Nationale 2) : les Missfeet, du club Roller Derby 72.

Un peu d’histoire

Le roller Derby fut créé à Chicago en 1925. Léo Seltzer, le créateur de ce sport (au départ une course d’endurance sur piste ouverte aux femmes) comprend alors que les gens sont plus intéressés par les bagarres entre joueuses et décide d’introduire les contacts dans les règles. Le Roller Derby connait un réel succès jusque dans les 70s outre-manche. Il est réinventé à Austin, au Texas, à partir de 2001. L’héritage du roller derby sous forme de lutte chorégraphiée est vite abandonné au profit d’une pratique plus moderne et presque essentiellement féminine. Les contacts sont réels et les règles plus cohérentes et respectées. Cette discipline a rapidement fait le bonheur des foules et des médias aux states. Il existe aujourd’hui plus de 1 250 clubs dans le monde, essentiellement dans les pays anglo-saxons. L’image des personnages qu’endossent les joueuses est fortement influencée par la mode rockabilly / punk / pin-up et le monde des films d’horreur.

Les règles en résumé

Une partie de roller derby dure 60 mn avec 2 équipes de 15 joueuses (eurs) s’affrontant au cours de jams de 2 minutes. 5 joueuses (eurs) de chaque équipe sont présentes sur le terrain (appelé track) en même temps, chaque équipe désignant un(e) jammeuse (eur), unique personne pouvant inscrire des points, et 4 bloqueuses (eurs). La jammeuse (eur) possède un couvre casque avec 2 étoiles. Un match est décomposé en 2 périodes de 30 minutes avec une pause de 15 minutes entre les 2 périodes. Les points sont inscrits par les jammeuses (eurs), qui se déplacent dans le sens du jeu. Elles (ils) essayent de passer le pack autant de fois que possible. Après avoir passé le pack une 1ère fois, les jammeuses (eurs) peuvent marquer un point à chaque fois qu’elles (ils) passent en toute légalité une bloqueuse (eur) adverse.

Un club au top au Mans : Roller Derby 72

Fondée il y a 10 ans par une poignée de passionnées, le club Roller Derby 72 comptait avant la C19 74 pratiquants. Et si la discipline séduit tant, outre sa dimension spectaculaire et un peu rock’n’roll, c’est aussi par son originalité et sa dimension très physique comme nous le précise Athénaïs Loiseau – allias « Pathé du diable » sur les parquets – bloqueuse de l’équipe des Missfeet. « J’ai démarré en 2017 mais je ne savais pas faire de roller, j’ai suivi le parcours de formation sur 6 mois et j’ai pu faire mon premier match et obtenir mon nom de joueuse…. Physiquement, nous pouvons être toutes différentes. Quelle que soit sa morphologie, chacune peut apporter des qualités dans l’équipe. La notion de respect est fondamentale. »

Sur les 3 années précédant le confinement, le club du Mans avait doublé ses effectifs. Et peut aujourd’hui se permettre d’avoir 3 équipes : les Missfeet, engagées en championnat National 2, les Chicaneuses pour la pratique loisir… Et les « Rillettes Chili Peppers » équipe mixte accueillant les garçons… sauf s’ils n’ont pas le sens de l’humour… girl power un jour…girl power toujours….

Elias Blais, un kayakiste au top niveau

C’est l’un des grands espoirs du Kayak sprint et descente qui nous raconte sa passion pour son sport, qu’il pratique sur les rapides en amont de Saint-Léonard-des-Bois, au sein d’une Nature où le sport prend une dimension écologique.

« J’ai commencé le canoë kayak à l’âge de 9 ans, à St Léonard-des-Bois, au club du Foyer Rural des Alpes Mancelles. Vers 15 ans je me suis spécialisé en descente. »

La règle est simple : aller le plus vite possible d’un point à un autre de la rivière. C’est une course contre la montre durant laquelle il est primordial de bien choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels que forment les rochers.  Il existe deux types de courses de descente : la classique et le sprint.

-La classique se déroule en une seule manche, d’une durée comprise entre 12 et 25 minutes. 

-Le sprint se déroule en deux manches, d’une durée comprise entre 30 secondes et 2 minutes chacune.

« J’ai intégré le pôle France à Tours il y a 3 ans, où j’ai progressé au contact de mon entraineur d’alors, Stéphane Santamaria, qui m’a permis de remporter des médailles d’or aux championnats de France cadets il y a 3 ans, puis l’argent aux championnats du monde junior en 2019. L’ambiance en descente est solidaire entre les concurrents, on se dispute la victoire mais dans un bon état d’esprit. »

Le garçon poursuit en parallèle à Rennes une licence en biologie, environnement et chimie du vivant. Il aimerait devenir un jour professeur pour transmettre aux autres son goût pour la Nature, les rivières et le dépassement de soi.

Bruno Réchard

Bruno Réchard, rédacteur en chef du Petit Sarthois

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